L'équipe Europcar a affirmé lundi soir s'être "toujours conformée" aux règles du Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC) et a expliqué par un traitement nasal la valeur basse de cortisolémie relevée pour son coureur Pierre Rolland, samedi, à la veille de l'arrivée du Dauphiné.
"Le règlement interne MPCC prévoit l'arrêt d'un coureur pour un taux effondré de cortisol, c'est-à-dire inférieur à 50, ce qui n'est absolument pas le cas en l'espèce pour Pierre Rolland", a déclaré dans un communiqué la structure de l'équipe dirigée par Jean-René Bernaudeau (SA Vendée Cyclisme).
"La valeur basse relevée pour Pierre Rolland s'explique parfaitement par le traitement nasal suivi par le coureur et administré sous contrôle du médecin de l'équipe, ainsi que par l'heure inadéquate du contrôle effectué", a ajouté l'équipe vendéenne.
"Cet horaire inapproprié a été porté à la connaissance des médecins préleveurs dès leur intervention. L'ensemble des biologistes s'accorde sur le fait qu'un contrôle de la cortisolémie, pour être fiable, doit s'effectuer aux alentours de 8 heures du matin avec un battement d'une demi-heure soit sur le créneau 7h30 - 8h30. Le contrôle de Pierre Rolland a été fait à 6h45 sans tenir compte du paramètre horaire précité", a détaillé le communiqué.
Jean-René Bernaudeau, membre fondateur du MPCC, a réitéré en conclusion "sa totale confiance à tous les coureurs et à tous les membres de son encadrement technique".
Les règles du MPCC stipulent, comme le prévoit également le règlement français, qu'en cas de cortisolémie effondrée (insuffisance surrénale), le coureur doit observer un arrêt immédiat d'une semaine et ne peut reprendre la compétition qu'après normalisation de ce taux.
Le MPCC a établi des règles plus sévères que celles de l'Agence mondiale antidopage (AMA) sur l'usage des corticoïdes, susceptible d'être couvert vis-à-vis du code mondial par une prescription médicale.