Le président de la Fédération française de cyclisme (FFC), David Lappartient, s'est dit favorable à la pénalisation des sportifs pour usage de produits dopants, mercredi, lors de son passage devant la commission sénatoriale sur l'efficacité de la lutte contre le dopage.
"Il faut sanctionner les contrevenants. Bien sûr il y a les manageurs et les médecins, mais l'athlète aussi tire profit de tout ça. Il faut frapper au porte-monnaie avec des sanctions à la hauteur", a expliqué M. Lappartient, président de la FFC et qui est également, depuis quelques mois, le président de l'union européenne de cyclisme.
Le président de la FFC a précisé sa pensée un peu plus tard en indiquant souhaiter "la pénalisation de l'athlète qui a fait usage de produit dopant pour améliorer ses performances sportives".
Il faut "une pénalisation vraiment lorsqu'il y a volonté manifeste. C'est une des mesures qui permettrait de dissuader un certain nombre d'athlètes", a-t-il estimé. "Quand on aura également des dommages et intérêts qui ne seront plus symboliques, on aura marqué des points".
David Lappartient a également exprimé le souhait que les deuxièmes des épreuves, battus par des cyclistes dopés, "attaquent le premier (le vainqueur) pour préjudice".
Dans le domaine des sanctions sportives, le président de la FFC s'est montré favorable à l'augmentation des suspensions pour usage de produits lourds.
"Une suspension de deux ans me paraît courte, il faut aller vers quatre ans puis vers une interdiction à vie", en cas de récidive, a-t-il avancé.