En direct
A suivre

Handball : la France doit rester vigilante

Le Français Cédric Sorhaindo, lors du match du Mondial-2013 contre le Montenegro, le 13 janviers à Granollers (Espagne) [Josep Lago / AFP] Le Français Cédric Sorhaindo, lors du match du Mondial-2013 contre le Montenegro, le 13 janviers à Granollers (Espagne) [Josep Lago / AFP]

L'équipe de France, déjà solidement installée en tête de son groupe au Mondial messieurs de handball, a devant elle deux matches sans danger contre le Brésil mardi (20H45) et l'Argentine mercredi, mais pour lesquels elle devra éviter tout laisser-aller.

La démonstration devant le Monténégro dimanche (32-20) a donné un avant-goût de ce que devraient être les deux prochaines rencontres des doubles tenants du titre: un probable cavalier seul.

Le Monténégro, le Brésil et l'Argentine se valent et sont encore chacun dans la course pour la qualification. Mais ils n'ont pas les arguments pour gêner la France. Les Brésiliens devraient le découvrir à leurs dépens.

Le Brésil en est à sa 11e apparition dans un Championnat du monde. Mais il n'a jamais fini mieux que 15e. Les handballeurs brésiliens sont à des années-lumière du niveau de leurs compatriotes footballeurs, volleyeurs ou même basketteurs.

Les Français ont eu un aperçu de ce qui les attend en observant la rencontre entre le Brésil et l'Argentine. Les Brésiliens ont pris leur revanche (24-20) de la finale du dernier Championnat d'Amérique du Sud.

"C'était pour le moins poussif, parce que ce sont des équipes qui ont du mal à enchaîner deux matches, qui sont dans un registre de jeu très volontaire mais pas forcément très maîtrisé", a constaté Claude Onesta.

Le Brésil avait subi une correction au premier match contre l'Allemagne (23-33). "Ils ont posé des problèmes aux Allemands pendant les vingt minutes où ils ont été capables de tenir l'intensité puis, quand ils ont faibli physiquement, ils ont explosé", remarque-t-il.

Pour le sélectionneur, le problème est d'abord que son équipe reste mobilisée et concentrée, pour préparer au mieux le dernier match de poule vendredi contre l'Allemagne, puis le 8e de finale.

"Pour le moment, on ne se préoccupe pas vraiment de nos adversaires", explique-t-il. "Il faut qu'on soit capable de mettre plus d'exigence là où peut-être notre adversaire ne nous l'impose pas."

"A partir des 8e de finale, on va changer de stratosphère", prévient-il. "Si on n'est pas réglé à ce moment là, le premier match peut nous être fatal. Donc la difficulté qu'on n'a pas dans cette poule, il faut qu'on soit capable de se la mettre en match ou à l'entraînement."

"Il faut qu'on soit plus précis et plus déterminé, parce que sinon la marche risque d'être trop haute, même si le match contre l'Allemagne nous sera sans doute très utile."

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités