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Euroligue dames : Bourges repart à l'assaut

La meneuse de jeu Célinbe Dumerc sous le maillot de l'équipe de France contrfe les Etats-Unis en finale des JO le 11 août 2012 à Londres [Emmanuel Dunand / AFP/Archives] La meneuse de jeu Célinbe Dumerc sous le maillot de l'équipe de France contrfe les Etats-Unis en finale des JO le 11 août 2012 à Londres [Emmanuel Dunand / AFP/Archives]

Les basketteuses de Bourges, Céline Dumerc en tête, repartent à l'assaut de l'Euroligue qu'elles ont remporté à trois reprises entre 1997 et 20O1 avant d'apprendre à cultiver des ambitions plus modestes.

Alors que les deux autres clubs français engagés, Arras et Mondeville, vont d'abord essayer d'exister, que Montpellier, sportivement qualifié, a décliné la participation pour raisons financières, Bourges est une nouvelle fois la tête de pont du basket féminin français, rentré dans les rangs depuis dix ans.

Encore au Final Four en 2008, les Tango alternent depuis les terminus en quarts et en huitièmes de finale d'une compétition qui est devenue la chasse gardée des gros budgets russes et espagnols.

La formidable médaille d'argent ramenée des jeux Olympiques par l'équipe de France et ses Berruyères Dumerc, Miyem et Ndongue a cependant fait renaître un vent d'optimisme qui doit porter Bourges au moins jusqu'au "Final 8", soit la phase finale étendue à huit équipes depuis deux saisons.

L'objectif, raté en février dernier face au futur finaliste de Rivas Madrid, est dans les cordes des Berruyères qui retrouvent Rivas dans leur poule en compagnie du Spartak Moscou d'Isabelle Yacoubou, des Polonaises de Cracovie, des Hongroises de Györ, des Tchèques de Brno et des Turques de Tarsus.

Deuxième du championnat derrière le leader invaincu de Montpellier, les coéquipières de Céline Dumerc, toujours en pleine forme, restent sur un succès convainquant sur Toulouse après une défaite inquiétante à Aix.

Sur la scène européenne, ses principaux concurrents seront Rivas, le Spartak et Cracovie. Tarsus, qui a recruté la star espagnole Amaya Valdemoro, s'annonce également coriace, alors que Brno et Györ paraissent un ton en-dessous.

Pour atteindre les huitièmes de finale, les joueuses de Valérie Garnier devront laisser derrière elles deux de leurs six adversaires.

La même chose vaut pour Arras, confronté à la rude concurrence de Fenerbahçe, Schio, Kosice, Orenbourg, Sopron et Targoviste, ainsi que pour Mondeville, placé également dans une poule bien compliquée avec Ekaterinbourg, Galatasaray, Salamanque, Prague, Polowice et Novi Zagreb.

Bourges, en attendant l'aggrandissement de sa salle d'ici deux ans et les moyens supplémentaires qui iront avec, semble avoir les moyens de pousser l'aventure dès à présent jusqu'à la phase finale.

Pour le titre en revanche, vacant depuis que le champion d'Europe de Valence a mis la clé sous la porte, il faudra sans doute attendre un peu.

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