L'ancien coureur cycliste américain Lance Armstrong, sous le coup d'une procédure de l'Agence américaine antidopage (USADA), n'a plus le droit de participer au triathlon "Ironman de Nice" (sud-est) prévu le 24 juin, a affirmé jeudi une porte-parole de cette compétition.
"Le règlement de la World Triathlon Corporation (WTC), qui gère la compétition, stipule qu'un athlète ne peut pas prendre la ligne de départ si une procédure est engagée contre lui", a précisé Delphine Vivet, chargée des médias pour Ironman France.
L'organisation basée aux Etats-Unis a déjà notifié mercredi en fin de journée Lance Armstrong de cette interdiction, a-t-elle ajouté.
L'Américain, qui a loué une villa à Cap d'Ail (sud-est de la France) pour se préparer au triathlon, a été aperçu plusieurs fois à l'entraînement dans la région depuis le mois d'avril, notamment dans une piscine de Nice où nagent les vedettes françaises de la natation Yannick Agnel et Camille Muffat.
La 8e édition de l'Ironman de Nice compte cette année quelque 2.000 inscriptions d'athlètes de 57 nationalités. Ils doivent nager 3,8 km dans la Méditerranée, parcourir une boucle de 180 km en vélo au départ de Nice, et courir 42 kilomètres sur la Promenade des Anglais.
L'Agence américaine antidopage (USADA) a annoncé mercredi avoir engagé une procédure contre Lance Armstrong, qu'elle accuse de s'être dopé dès 1996 et jusqu'à 2011, ce qui pourrait lui faire perdre ses sept victoires dans le Tour de France.
Le Texan martèle pour sa part dans un communiqué que "ces accusations sont sans fondement": "je n'ai jamais été dopé et, au contraire de beaucoup de mes accusateurs, j'ai participé à des courses durant 25 ans sans pic de performance et j'ai subi plus de 500 contrôles sans jamais en rater un. L'USADA ne tient pas compte de cette distinction fondamentale."