Nasser El Khelaifi, le président du PSG, est sorti de sa réserve mardi lors d'un entretien dans lequel il a fait part de ses ambitions concernant le Parc des Princes. Tout en assurant que le stade mythique serait toujours "la maison" du club parisien, il a indiqué qu'il rêvait "d'avoir un stade de 60.000 places à l'emplacement du Parc des Princes".
"Il y a au Parc des Princes une ambiance que je n'ai jamais vue ailleurs. C'est la maison du PSG, son cœur, son histoire. Bien sûr, nous rêvons en grand. Nous voulons un stade plus grand. Nous rêvons d'avoir un stade de 60.000 places ici, à l'emplacement du Parc", a-t-il expliqué. Autrement dit, détruire l'actuel stade pour en construire un nouveau de plus grande envergure sur le même terrain.
Pour le président du PSG, l'augmentation de la capacité du Parc est essentielle car "Paris est la capitale. Elle mérite un plus grand stade". D'autant plus, détaille-t-il que la fréquentation du Parc des Princes a augmenté cette saison et qu'elle devrait encore s'accroître la saison prochaine alors que le club sera en Ligue des Champions.
Mais l'idée de raser le Parc des Princes pour en reconstruire un nouveau plus moderne est loin de faire l'unanimité. Dans Le Parisien, l'adjoint au maire de Paris chargé des sports, Jean Vuillermoze a souligné que cette option "n'est pas possible". "En France et à Paris, il y a des lois et des règlements qui font qu'on ne peut pas démolir comme ça un ouvrage comme le Parc. Et si on pouvait le faire, ça prendrait huit à dix ans à cause des recours", a-t-il souligné.
De son côté, Nasser El Khelaifi a également évoqué une option n°2 : rénover le Parc des Princes pour arriver à 50.000 places. "C'est simple. Pour avoir 60.000 places, il faut détruire le stade. Pour avoir 50.000, c'est juste une rénovation", a-t-il résumé.
Egalement interrogé sur la piste du Stade de France, le président du PSG a indiqué que le club discutait "avec tout le monde". "Jean-Claude Blanc (le Directeur général délégué du club, ndlr) s'occupe de ce dossier. Il fera une annonce dès qu'une décision aura été prise".