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« Aurons-nous de belles aurores boréales ? » : pourquoi les conditions pour les observer cette semaine sont idéales

Des aurores boréales seront peut-être observables ce mardi 30 juillet. (image d'illustration) [Svetlana Nesterova/Pixabay]

Après l’éruption solaire, en mai dernier, qui avait entrainé l’apparition d’aurores boréales dans plusieurs continents, un nouvel épisode pourrait bien être observé ce soir, mardi 30 juillet.

Si vous avez raté les dernières aurores boréales, dont les images ont fait le tour du monde en mai dernier, une nouvelle chance pourrait se présenter ce soir, mardi 30 juillet. En effet, ce samedi 27 juillet, des astrophysiciens ont pu observer une impressionnante tache solaire, baptisée AR3766. Selon un poste d'Eric Lagadec, astrophysicien à l’Observatoire de la Côte d’Azur, publié sur X, cette tache a engendré plusieurs éruptions solaires, maintenant «en route vers la Terre».

une nuit à «surveiller»

S'il n’était pas évident d’observer des aurores boréales dans la soirée du lundi 29 juillet, les chances semblent plus fortes pour ce mardi 30 juillet. La plupart des éruptions observées samedi «devraient arriver mardi en milieu de journée», a affirmé Fabrice Mottez, rédacteur en chef de la revue L’Astronomie, interrogé par nos confrères de l’Actu.fr.

Le phénomène reste donc à «surveiller» selon Eric Lagadec, d’autant plus qu’avec le ciel dégagé de ces derniers jours, les conditions sont vraisemblablement idéales. Les aurores ne seront néanmoins pas aussi puissantes que celles largement immortalisées il y a quelques mois.

Il est conseillé d’éviter les éclairages urbains et de regarder vers le nord pour espérer observer le phénomène.

une tache dix-sept fois plus grande que la terre

La tache solaire enregistrée ce week-end serait presque dix-sept fois plus grande que la Terre. Ces taches représentent des zones plus froides que le reste de la surface du Soleil et, sont communes pendant les années de maximum solaire, soit les périodes d’intense activité dans le cycle solaire. Normalement, ce cycle dure environ 11 ans. Néanmoins, le Soleil semble avoir une année d’avance, d’où les éruptions solaires fréquentes ces derniers temps.

La tache à l'origine des deux nuits d’aurores boréales en mai était, elle, baptisée AR3664. Cette tempête solaire était la plus extrême ayant frappé la Terre, depuis celle d’octobre 2003, connue sous le nom de «tempête d’Halloween». D’autres devraient encore apparaître dans les prochains mois, jusqu'à la fin de l'année.

En décembre 2023, une éruption solaire particulièrement forte avait perturbé les ondes radio aux États-Unis. Dans certains cas, elles peuvent également perturber la trajectoire des satellites.

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