Si les fantômes ont toujours suscité de la crainte, pour certaines personnes il peut s’agir d’une phobie spécifique qui relève des troubles anxieux.
Halloween n’est clairement pas leur période préférée. Selon le « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux » (DSM-5), la phasmophobie est une maladie psychiatrique qui désigne une peur incontrôlée des fantômes. Il s'agit d'une phobie spécifique qui fait partie du groupe plus large des troubles anxieux.
La phasmophobie peut survenir après une expérience traumatisante et peut entraîner par la suite des symptômes d’anxiété.
Une personne atteinte de phasmophobie ressentira une profonde anxiété lorsqu’elle sera exposée à des images ou à des discussions liées aux fantômes. Elle sera sujette à des crises de panique, des tensions musculaires, des nausées, des troubles du sommeil ou encore des problèmes associés, tels qu’une baisse de productivité ou de concentration.
Elle aura plutôt tendance à avoir un comportement prudent et sera également touchée par l’insomnie.
des traitements possibles
Si c’est un véritable cauchemar pour les personnes qui le vivent au quotidien, il existe néanmoins des traitements efficaces pour contrer cette phobie, dont deux thérapies.
Dans le cadre de la thérapie d'exposition, un professionnel de la santé mentale va présenter lentement les objets ou les situations qui ont tendance à déclencher l'anxiété. Ensuite, grâce à un processus appelé « accoutumance », la personne atteinte affrontera la source de sa peur tout en pratiquant des techniques de relaxation guidée.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est une thérapie par la parole qui peut aussi être utile. Un professionnel de la santé mentale peut aider une personne atteinte de phasmophobie à modifier ses schémas de pensée à l'égard des fantômes et du surnaturel.
Un médecin peut également prescrire des anxiolytiques qui aident à réduire la peur intense, mais seulement à court terme.
Les bienfaits de la relaxation
Il existe également des pratiques qui peuvent être exécutées de manière autonome. C’est le cas de la méditation avant d’aller se coucher, des exercices de respiration qui peuvent aider à calmer les moments de panique, des séances de yoga. En discuter lors de groupes de soutien peut faire du bien.
Les activités comme le coloriage ou faire un puzzle réduisent aussi le stress, améliorent la concentration et stimulent le cerveau.