Un rapport des ONG Bloom et Foodwatch publié ce mardi 29 octobre a révélé une large contamination au mercure du thon en conserve. Ce n’est cependant pas le seul poisson à présenter une forte concentration de ce métal nocif.
Le thon en conserve, largement vendu dans nos grandes surfaces, est contaminé au mercure. C’est ce qu’ont dénoncé mardi 29 octobre les ONG Bloom et Foodwatch, qui demandent aux pouvoirs publics de «prendre des mesures d’urgence», comme l’abaissement des limites autorisées pour cette substance nocive. Néanmoins, le thon n’est pas le seul poisson contenant du mercure.
dix poissons à consommer avec modération
Le poisson est, normalement, une source précieuse de protéines, faible en graisses saturées et riche en acides gras oméga-3. Cependant, les poissons absorbent aujourd’hui énormément de mercure, notamment à cause des eaux de plus en plus polluées.
On retrouve, entre autres, de fortes concentrations de mercure dans les crustacés tels que les huîtres ou encore, les moules. Il faut également éviter de consommer trop souvent certains poissons, comme la dorade, le marlin, l’espadon, le grenadier, le bar, le requin, et le thon.
Ces poissons, une fois contaminés, peuvent contenir 23 mg de mercure/kg de poids humide, selon l’Association Santé Environnement France. Depuis 2003, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 1,6µg de mercure/kg dans la consommation hebdomadaire d'un individu.
D’après le site spécialisé Relance, Le poisson-tuile présente également une grande quantité de mercure, comme le maquereau royal et espagnol, ainsi que l’hoplostèthe orange.
Privilégier les poissons d'élevage
Le mercure et le méthylmercure peuvent avoir plusieurs effets sur notre santé. Ils peuvent causer une altération du développement neurologique et toucher la pensée cognitive, la mémoire, l’attention, le langage, les capacités visuelles et spatiales, ainsi que la motricité, explique l’OMS.
Pour éviter toute intoxication au mercure, il est conseillé de limiter la consommation de fruits de mer à 2 ou 3 portions par semaine. Quant aux poissons, il est plus judicieux d’opter pour des produits de la mer biologiques, issus de l’élevage. Les poissons petits ou jeunes sont également plus sûrs.