Le 17 octobre marque la journée mondiale du don d’organes. Chaque année, plus de 6.000 greffes d’organes sont réalisées en France. Voici les conditions pour devenir donneur.
Par définition, tout le monde est éligible au don d’organes. Ce jeudi 17 octobre a lieu la journée mondiale du don d’organes. En 2018, l’agence de la biomédecine recensait 57.000 Français vivant actuellement avec un organe greffé, avec environ 6.000 greffes réalisées par an. Un chiffre en hausse de +5% chaque année.
Malgré cette sensibilisation, peu savent quelles sont les conditions à réunir pour faire partie des donneurs. En réalité, tout le monde est donneur, sauf opposition (qui doit être manifestée). En effet, depuis le 1er janvier 2017, le principe du consentement présumé a été renforcé : toute personne décédée et dont les organes ou les tissus sont jugés sains par le corps médical, devient un donneur.
Comme le relate l’Assurance maladie, cet amendement de la Loi Santé a été voté en décembre 2015. Jusqu’à cette année-là, les volontaires devaient se manifester pour devenir des donneurs. Désormais, c’est en cas de refus d’un prélèvement en cas de décès qu’il faut se déclarer.
Peut-on donner un organe de son vivant ?
L’Agence de la biomédecine précise les conditions médicales à réunir pour être donneur : réaliser un bilan médical complet comportant des examens cliniques, radiologiques et biologiques. «On vérifie notamment s’il peut subir une intervention chirurgicale sans risque et s’il est porteur ou non de certaines maladies transmissibles», ajoute le site.
À savoir que, même en étant vivant, il est possible de faire don de deux de ses organes : le rein et un lobe de foie. Cependant, le parcours est rempli de démarches administratives non négligeables : information sur les risques et les conséquences éventuelles, expression de son consentement au tribunal de grande instance et une convocation par le comité donneur vivant qui autorise ou non le prélèvement.