L'OMS a recommandé ce lundi aux pays touchés par le variant du mpox, récemment apparu en Afrique, de lancer des plans de vaccination dans les zones où des cas ont été recensés.
Face à la recrudescence des cas de mpox, anciennement «variole du singe», l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a appelé les pays touchés à mettre en place des plans de vaccination ce lundi 19 août. Cela concerne notamment la République démocratique du Congo (RDC), mais aussi le Kenya, le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda.
L’OMS a également encouragé ces nations à cibler les personnes à risque d’infection élevé, comme peuvent l’être les enfants, les travailleurs de la santé et le personnel soignant.
Pour rappel, mercredi 14 août dernier, l’organisation avait décrété une urgence de santé publique de portée internationale, l’alerte sanitaire du niveau le plus élevé.
18.737 cas en Afrique depuis le début de l’année
Concernant le transport international, l'OMS a recommandé d'«établir ou renforcer les accords de collaboration transfrontalière concernant la surveillance et la gestion des cas suspects de Mpox, la communication d'informations aux voyageurs et aux entreprises de transports».
Mais cela doit être mis en œuvre «sans recourir à des restrictions générales sur les voyages et le commerce qui auraient un impact inutile sur les économies locales, régionales ou nationales», a-t-elle souligné.
L'OMS a aussi appelé les pays touchés à mettre en place ou renforcer les dispositifs de coordination des interventions d'urgence aux niveaux national et local, à renforcer la surveillance de la maladie ainsi que son dépistage, en différenciant les clades, et à lui signaler les cas «en temps utile et sur une base hebdomadaire».
Au total, 18.737 cas suspectés ou confirmés de Mpox ont été répertoriés depuis le début de l'année en Afrique, a affirmé samedi l'agence de santé de l'Union africaine (Africa CDC). Un premier cas d’un nouveau variant a d’ailleurs été découvert en Europe, en Suède, la semaine dernière.