D'après Santé publique France, 10 des 13 régions françaises métropolitaines sont désormais en phase épidémique concernant la bronchiolite. Seule la Corse est encore totalement épargnée.
L'épidémie de bronchiolite s'accélère et la majeure partie de la France est désormais concernée. D'après le dernier point de situation publié par Santé publique France ce mercredi 8 novembre, dix régions métropolitaines et trois d'Outre-mer sont en phase épidémique.
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Le bulletin hebdomadaire sur la surveillance intégrée des infections respiratoires aiguës est en ligne !
Tendance de la semaine : activité de bronchiolite en légère hausse en médecine de ville et à l'hôpital
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Les Hauts-de-France, la Bourgogne-Franche-Comté, la Nouvelle-Aquitaine et l'Occitanie viennent tout juste de franchir ce seuil, dans le sillage de la «nette augmentation» de «l'activité liée à la bronchiolite» enregistrée lors de la semaine écoulée au 5 novembre.
Elles viennent rejoindre six autres régions métropolitaines déjà considérées en phase épidémique auparavant : Grand Est, Ile-de-France, Normandie, Bretagne, Pays-de-la-Loire, Centre-Val-de-Loire. Outre-mer, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane sont également touchées.
Pour l'heure, l'Auvergne-Rhône-Alpes et la Provence-Alpes-Côte d'Azur sont encore en phase pré-épidémique. La Corse est la seule région métropolitaine a être épargnée, au même titre que la Réunion et Mayotte dans les Outre-mer.
Principalement causée par le virus respiratoire syncytial (VRS), la bronchiolite touche essentiellement les bébés et provoque des difficultés respiratoires. Généralement sans gravité, elle peut toutefois conduire à des hospitalisations.
Des indicateurs en hausse
L'année dernière, la France a connu une épidémie sans précédent depuis plus de dix ans et vu ses services d'urgences submergés par des dizaines de milliers de nourrissons malades.
Pour l'instant l'ampleur de l'épidémie est moindre qu'à la même époque en 2022. Santé publique France souligne toutefois que plusieurs indicateurs, notamment les consultations de médecins libéraux et les passages aux urgences, ont accéléré la semaine dernière jusqu'à retrouver le niveau déjà élevé de 2021.
L'un des enjeux est de savoir si la vaste campagne d'immunisation des bébés, via le traitement préventif Beyfortus développé par Sanofi, aura été efficace pour réduire les hospitalisations. Initialement proposé à tous les enfants nés depuis février, il est actuellement réservé aux maternités, dans l'attente de nouveaux stocks.