Face à la résurgence du Covid-19 en France depuis l’été, le gouvernement a décidé ce lundi 2 octobre de lancer de manière anticipée la nouvelle campagne de vaccination pour les personnes à risque. Sur le plan géographique, les régions Lorraine, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et Bretagne sont les plus touchées.
Le retour au premier plan du Covid-19 dans l’Hexagone inquiète. Initialement prévu pour le 17 octobre, le lancement de la nouvelle campagne de vaccination contre le coronavirus pour les personnes à risque a été lancé ce lundi.
En cause, le nombre de cas positifs recensés en France qui a quasiment doublé entre fin août et fin septembre. Santé Publique France a recensé 25,79 cas positifs pour 100.000 personnes du 25 à 31 août puis 43,66 cas entre le 18 et 24 septembre.
Sur le plan national, de nombreuses disparités ont pu être observées en se basant sur les données de l’agence publique. Les régions Lorraine, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et Bretagne ont été les plus touchées par les contaminations liées au Covid ces dernières semaines.
A la mi-septembre, le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars) a recommandé «l'accès au rappel vaccinal dès que possible». Une analyse partagée par le ministre de la Santé Aurélien Rousseau à la même période. «Le virus circule, chacun de nous peut voir des cas autour de lui. L'épidémie, elle est là», avait expliqué ce dernier.
Pour cette nouvelle campagne, les vaccins à ARN messager (ARNm), adaptés au variant XXB.1.5 (sous-variant d'Omicron), très répandu, sont préconisés en première intention peu importe le vaccin administré précédemment. Ils devraient être plus efficaces contre les différents variants circulant le plus actuellement, notamment EG.5.1.
La campagne ciblera essentiellement les plus de 65 ans, les personnes fragiles, celles atteintes de comorbidités, les femmes enceintes, les résidents d'Ehpad et les personnes au contact de personnes fragiles. Toute personne souhaitant un rappel pourra y prétendre gratuitement, à condition de respecter un délai de six mois après sa dernière injection ou infection au Covid.