Les ballonnements et les flatulences sont liés aux aliments que nous mangeons et/ou à l’air que l’on avale durant les repas. Voici comment lutter contre ces désagréments, selon le nutritionniste Jean-Michel Cohen.
Éviter les aliments fermentescibles
Tous les aliments fermentescibles, c’est-à-dire qui fermentent dans notre estomac, sont susceptibles d’augmenter la production de gaz. Parmi eux, on retrouve notamment les crucifères, c’est-à-dire les brocolis, le chou, le chou-fleur, et les choux de Bruxelles, ainsi que les légumineuses (lentilles, haricots rouges et blancs, pois chiches…).
Remplacer le pain par des biscottes
Le pain frais et le pain complet peuvent causer des ballonnements. Le matin, il vaut mieux manger des biscottes car «la fibre est prédigérée», explique Jean-Michel Cohen. Et si vous avez l’habitude de manger des tartines avec de la confiture, misez plutôt sur les gelées car «elles sont dépourvues de pépins», et limitent ainsi les gaz.
Opter pour les fromages à pâtes dures
Si vous souffrez de ballonnements et que vous êtes un grand amateur de fromages, sachez qu'il est préférable d’opter pour ceux «à pâtes dures et sans moisissures internes, tel que le roquefort». Si vous préférez manger un fruit en guise de dessert, «pensez à enlever la peau et l’épépiner».
Arrêter les jus de fruits et les boissons gazeuses
Côté boissons, il faut éviter de consommer des boissons gazeuses, telles que les sodas, les eaux pétillantes, et la bière. «Elles augmentent la quantité d'air dans le système digestif», favorisant ainsi la production de gaz, explique l'expert. Il conseille aussi d’éliminer les jus de fruits car le sucre fermente. «On peut manger un fruit, mais à condition qu’il soit pelé et épépiné».
Hacher les crudités
Les crudités sont particulièrement riches en fibres difficiles à digérer et «irritantes pour l’intestin». Toutefois, elles sont plus digestes une fois coupées en petits bouts. «Hacher très finement les crudités permet de casser la fibre», affirme Jean-Michel Cohen, auteur de «La méthode Cohen» (éd. First), rappelant que les bouillons et les veloutés sont de très bonnes alternatives.
Rester zen
Le stress peut lui aussi être à l’origine de ces inconforts car «il augmente le temps de putréfaction des aliments (décomposition des aliments sous l’action des bactéries, ndlr)». Quand on est stressé, «on stimule son intestin». Résultat, «il va fonctionner de façon frénétique et produire plus de gaz», détaille-t-il, rappelant que la marche est idéale «pour régulariser la mobilité de l’intestin, et faciliter l’expulsion des gaz».