Plusieurs milliers d'échantillons conservés dans une banque de sperme de l'État du Queensland, en Australie, vont devoir être purgés en raison d'un risque majeur de mauvaise identification des donneurs.
Un coup dur pour l’une des plus grandes industries de fécondation in-vitro d’Australie. Dans l’État du Queensland, une purge massive de sperme congélé a été ordonnée après la révélation, par un organisme de surveillance de la santé, d’un risque de mauvaise identification de près de la moitié des échantillons conservés.
Dans son rapport, publié en début de semaine, le médiateur de la santé de cet État du nord-est de l’Australie a indiqué que 42% des dons de sperme, des échantillons d’ovules et d’embryons présentaient des problèmes «d’identification et de traçabilité».
Des milliers d'échantillons potentiellement concernés
De plus, certains patients ont accusé les prestataires de ne pas avoir divulgué les conditions médicales des donneurs, d'avoir mal identifié les ovules et les embryons et d'avoir mélangé les spermatozoïdes, ce qui pourrait notamment conduire à un inceste accidentel.
«L’impact sur les consommateurs et les enfants conçus grâce à un don ne peut pas être sous-estimé», indique le rapport, qui estime que des «milliers» d’échantillons congelés avant 2020 présentaient un «haut risque».
Selon les données gouvernementales, un couple australien sur six rencontre des difficultés pour fonder une famille, et beaucoup d'entre eux ont de plus en plus recours aux donneurs pour concevoir.