Selon une étude publiée vendredi 26 mai par Santé publique France, un patient hospitalisé sur 18 est touché par une infection nosocomiale c'est-à-dire un état infectieux contracté au sein de l’établissement de santé. Alors que ce chiffre est en hausse depuis 2017, voici les 4 infections ou maladies nosocomiales les plus souvent contractées.
Le risque de tomber malade au sein même d'un hôpital est réel. Aujourd'hui, en France, un patient hospitalisé sur 18 est touché par au moins une infection nosocomiale. Le chiffre est issu d'une enquête officielle publiée vendredi 26 mai par Santé publique France.
Egalement appelée «infection associée aux soins», l'infection nosocomiale qualifie un état infectieux contracté au sein de l’établissement de santé qui apparait généralement après quarante-huit heures d’hospitalisation. Pour autant, certaines infections nosocomiales sont plus courantes que d'autres. Le point sur les quatre cas les plus fréquents.
L'infection urinaire nosocomiale (IUN)
Elle est l'infection nosocomiale la plus courante, mais pas forcément la plus grave. Les infections urinaires dépendent du profil du patient, du site anatomique touché et de la virulence de l'agent infectieux. Elles peuvent être directement liées aux soins ou survenir durant l'hospitalisation, en dehors de tout acte médical.
Les infections des voies respiratoires
La pneumonie nosocomiale est une infection pulmonaire qui se développe généralement au bout de deux jours d'hospitalisation, chez les patients qui ne sont pas sous respiration artificielle. Les symptômes comprennent la sensation de malaise, de fièvre, des frissons, une toux, une dyspnée (essoufflement) et des douleurs thoraciques.
les infections du site opératoire (ISO)
Elles sont dues à des bactéries qui s'introduisent au cours des incisions faites pendant l'intervention. Elles sont associées à des hospitalisations prolongées, des reprises chirurgicales non programmées et une mortalité plus élevée, indique Santé publique France.
les infections du sang
Les infections du sang apparaissent surtout chez des patients plus âgés et déjà affaiblis. Elles peuvent être associées à des dispositifs invasifs, comme un cathéter dans les voies urinaires ou dans un vaisseau sanguin, ou un tube dans les poumons.
Les risques d'infection peuvent être réduits notamment en appliquant des mesures d'hygiène strictes lors de la prise en charge du patient et lors du placement, de la prise en charge et du retrait des dispositifs invasifs.