La Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier ce vendredi 24 février ses nouvelles recommandations vaccinales contre le Covid-19. Elle recommande de mener deux nouvelles campagnes cette année.
Et c'est reparti pour un tour. La Haute Autorité de santé vient de rendre public ce vendredi sa recommandation de stratégie vaccinale contre le Covid-19 pour l'année 2023. Résultat, les personnes les plus à risque pourraient repartir pour un tour de vaccination.
Deux campagnes au printemps et à l'automne
Concrètement, l'institution recommande de mener deux nouvelles campagnes de vaccination : «une campagne de rappel à organiser à l'automne pour toutes les personnes à risque de forme sévère», ainsi qu'«un rappel possible dans l'intervalle pour les plus vulnérables d'entre elles».
Il y aurait donc d'abord un premier rappel dès le printemps prochain pour «les personnes âgées de 80 ans et plus, les personnes immunodéprimées et les personnes à très haut risque de la maladie».
Et un autre à l'automne «pour les personnes à risque de forme grave de la maladie – présentant certaines comorbidités comme le diabète ou l'obésité – mais aussi les personnes âgées et les femmes enceintes ainsi que les personnes de leur entourage ou en contact régulier avec elles, y compris le personnel médical.
#Communiqué | La HAS publie sa recommandation de stratégie vaccinale contre le #Covid-19 pour 2023 https://t.co/Y2cEPlxBjH pic.twitter.com/UcvWlZu9qM
— Haute Autorité de santé (@HAS_sante) February 24, 2023
A noter que cette dose de rappel devra impérativement être réalisée «au moins six mois après la dernière vaccination ou la dernière infection en date» et, dans la mesure du possible, couplée à la campagne de vaccination contre la grippe. Pour une organisation «plus facile» et un «écho plus grand».
Aucune autre option à exclure pour autant
Pour autant, la HAS soutient qu'«il ne faut pas exclure la possibilité de mettre en place à tout moment une campagne de vaccination si la situation épidémiologique le justifie, en particulier pour les personnes immunodéprimées et/ou vulnérables».
En cas d'émergence d'un variant plus dangereux ou contagieux, il serait même envisageable selon l'institution d'étendre cette campagne à toute la population.
Ces recommandations interviennent alors qu'une étude française réalisée par EPI-Phare montre que les personnes ayant eu une troisième dose avant d’être infectées par Omicron bénéficient de la meilleure immunité face au SARS-CoV-2.