Selon un sondage de l'institut CSA pour CNEWS paru ce mercredi 21 décembre, 9 Français sur 10 (93 %) ne trouvent pas normal que les pharmacies soient en rupture de médicaments.
Une pénurie incomprise. Alors qu'il est de plus en plus compliqué actuellement de se procurer des médicaments, 9 Français sur 10 (93 %) estiment qu'il n'est pas normal que les pharmacies soient en rupture. C'est ce que révèle un sondage de l'institut CSA pour CNEWS ce mercredi.
En effet, à la question «trouvez-vous normales que les pharmacies françaises soient en rupture de médicaments», 96 % des personnes sondées âgées de plus de 50 ans ont répondu non. Bien qu'extrêmement majoritaires, les 25-34 ans sont les moins irrités par ce manque. Ils sont malgré tout 87 % à avoir réagi négativement.
Une rupture unanimement anormale
Peu importe la sensibilité politique des personnes interrogées, cette rupture n'est pas jugée comme «normale». Ainsi, 89 % des électeurs de gauche et 93 % du centre et de la droite l'ont dénoncée.
Dans le détail, les sympathisants de Reconquête sont interloqués à 97 %, ceux du Rassemblement national à 91 %, tandis que ceux des Républicains à 96 %.
A gauche, ce sont les socialistes qui ont répondu le plus négativement, à hauteur de 96 %. Ils devancent les électeurs de la France insoumise (87 %) et d'EELV (85 %).
Du côté de Renaissance, 92 % des sondés proches de la majorité présidentielle ont émis un avis négatif.
Alors que la France fait face à une triple épidémie de Covid-19, grippe et bronchiolite, les pharmacies peinent à se réapprovisionner.
En effet, le paracétamol, antidouleur omniprésent dans les armoires à pharmacie, et l’amoxicilline, l’antibiotique le plus prescrit en France, principalement utilisé pour traiter les angines et les otites chez les enfants, sont de plus en plus compliqués à trouver.
Les professionnels ont ainsi appelé les consommateurs à ne pas faire de stock, car la pénurie devrait durer encore quelques semaines.