Selon des chercheurs australiens, se fouiller le nez pourrait favoriser le risque d’apparition de démence, voire de la maladie d’Alzheimer.
C’est une conclusion qui peut paraître surprenante. Mais selon les scientifiques de l’université Griffith de Brisbane, en Australie, le fait de se fouiller le nez pourrait augmenter les chances de développer des maladies dégénératives, telles que la démence ou Alzheimer.
Des études effectuées sur les animaux
«Nous sommes les premiers à montrer que Chlamydia pneumoniae peut aller directement du nez au cerveau où elle peut déclencher des pathologies qui ressemblent à la maladie d'Alzheimer. Nous avons observé cela chez les souris, et c'est potentiellement effrayant pour les humains aussi», indique, dans un communiqué de presse, le professeur St. John, un des auteurs de l’article.
La Chlamydia pneumoniae est une bactérie qui a la capacité de s’en prendre au cerveau et de s’installer dans cette région du corps humain. Après plusieurs essais sur des rongeurs, les scientifiques ont remarqué que les cerveaux de ces derniers ont été atteints en moins de 72 heures. En l’espace de 2 à 28 jours, des premiers signes de la maladie d’Alzheimer sont apparus.
L'Homme, futur cible des essais
Pour l’instant, les scientifiques espèrent mener une étude similaire chez les êtres humains afin d’en apprendre un peu plus sur le mécanisme qui affecte les rongeurs.
«C'est une recherche qui a été proposée par de nombreuses personnes, mais qui n'est pas encore terminée», a ajouté le professeur St. John.