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Convention citoyenne sur la fin de vie : le tirage au sort de 150 Français appelés à débattre est lancé

La Convention sur la fin de vie est organisée par le Conseil économique, social et environnemental. [Illustration Fred DUFOUR / AFP]

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a annoncé ce mardi 25 octobre le lancement du tirage au sort de 150 Français amenés à débattre pendant plusieurs mois sur un éventuel changement législatif sur la fin de vie.

Une première étape. Ce mardi, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a annoncé le début du tirage au sort de 150 Français dont le rôle sera de débattre sur un éventuel changement de législation sur la fin de vie. Le tirage au sort doit se poursuivre jusqu’à début décembre, quelques jours avant le début de la convention sur la fin de vie qui s’achèvera en mars prochain.

Le Cese a officialisé cette annonce via Twitter, ajoutant au passage une citation de Claire Thoury, la présidente du Comité de gouvernance, visant à détailler le panel choisi pour le tirage au sort. «L’enjeu est de réunir une diversité de profils, une mini France qui puisse débattre de manière exigeante, apaisée», a notamment expliqué cette dernière dans un entretien accordé à Franceinfo.

Dans les faits, ces derniers devront répondre à cette question : «le cadre d'accompagnement de fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d'éventuels changements devraient-ils être introduits? A l’issue des débats, le gouvernement pourrait modifier la loi Claeys-Leonetti sur l'accompagnement médical de la fin de vie. Jugée envisageable sous de strictes conditions par le Comité d'éthique, une «aide active à mourir» pourrait ainsi être légalisée après la convention.

Comment se déroule le tirage au sort ?

Effectué par l’Institut Harris Interactive, le tirage au sort se fera à partir de listes téléphoniques fournies par les opérateurs de télécommunications. Celui-ci sélectionnera un échantillon représentatif de 150 Français selon leur âge, leur sexe, leur région d’origine, leur lieu d’habitation, leur niveau d’éducation et leur catégorie socio-professionnelle.

Le Cese a promis d’apporter «une attention particulière aux publics les plus précaires et aux ultramarins, dont le recrutement peut s’avérer plus difficile». Toutefois, la religion et l’expérience personnelle des personnes sélectionnées, à savoir si elles ont été confrontées ou non à la fin de vie d’un proche, ne seront pas prises en compte.

Pour rappel, la Convention citoyenne débutera le 9 décembre prochain, avec une fin des débats prévue en mars prochain.

 

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