Un nouveau virus mortel ressemblant fortement à Ebola serait sur le point de se propager à l’homme, d’après une étude publiée le 30 septembre dernier. Cette maladie inquièterait fortement les scientifiques.
Après le Covid-19 qui a plongé le monde dans une situation sans précédent, puis la variole du singe, un nouveau virus serait sur le point d’être transmis à l’homme. Baptisé virus de la fièvre hémorragique simienne (SHFV), il est pour l’instant considéré comme une menace critique pour les singes.
Même si aucune infection humaine n’a été signalée à ce jour, la maladie inquiète les scientifiques, d’après une étude de l’Université du Colorado à Boulder, publiée le 30 septembre dans la revue Cell.
L’étude révèle que ce virus peut provoquer une maladie grave, aux symptômes mortels, très similaire à celle d’Ebola ou au VIH. Parmi les symptômes, on retrouve des maux de tête, une forte fièvre, de la fatigue et des douleurs musculaires. De plus, ce dangereux virus serait «sur le point de se propager» à l’être humain.
Objectif : éviter la catastrophe mondiale
L’auteur de l’étude, Sara L. Sawyer, professeure de biologie moléculaire, cellulaire et du développement à l’Université du Colorado, a apporté des précisons sur la nature de la maladie, rapportées par Nice-Matin : «Ce virus animal a découvert comment accéder aux cellules humaines, se multiplier et échapper à certains mécanismes immunitaires importants que nous attendons pour nous protéger d’un virus animal. C’est assez rare».
Il s'agit donc d'un nouveau virus inquiétant auquel «nous devrions prêter attention», a ajouté la scientifique, avant de continuer : «Le Covid n’est que le dernier événement d’une longue série de transmissions de l’animal à l’homme, dont certaines ont donné lieu à des catastrophes mondiales».
Cependant, Sara L. Sawyer reste optimiste : «Nous espérons qu’en sensibilisant les gens aux virus auxquels nous devons faire attention, nous pourrons prendre de l’avance, de sorte que si des infections humaines commencent à se produire, nous serons rapidement sur le coup».