Le tout premier cas de variole du singe au Japon a été détecté ce lundi 25 juillet, selon une annonce faite aujourd’hui par la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike. Le malade est un homme d’une trentaine d’années qui revenait d’un voyage à l’étranger.
«Il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années avec des antécédents de voyages à l'étranger». Voici le profil du premier patient, actuellement hospitalisé à Tokyo, ayant contracté la variole du singe au Japon, selon une annonce faite à la presse ce lundi par Yuriko Koike, la gouverneure de la ville.
Cette nouvelle est survenue quelques heures après la convocation par le gouvernement japonais d’un groupe de travail pour recueillir des informations sur la maladie, recevoir les patients dans les hôpitaux et préparer les tests utiles pour sa détection. Ce vendredi, un groupe d’experts du ministère japonais de la santé examinera si les vaccins antivarioliques stockés dans le pays peuvent être utilisés contre la variole du singe.
Samedi, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclenché le plus haut niveau d’alerte mondial afin de lutter contre l’expansion de la variole du singe. Depuis qu’elle a été détectée hors des pays africains début mai, elle a frappé plus de 16.836 personnes dans 74 pays à travers le monde, selon le tableau de bord du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) en date du 22 juillet.
Une étude publiée jeudi dans la revue scientifique New England Journal of Medicine a indiqué que 95% des cas récents résultaient d’une transmission de la maladie via un contact sexuel et 98% des personnes touchées étaient des hommes gays ou bisexuels.