La France compte désormais 33 cas confirmés de la variole du singe, selon un décompte datant de mercredi 1er juin, dont 24 en Île-de-France. Face à cette situation, Santé Publique France recommande de vacciner les adultes ayant eu un contact à risque avec un cas confirmé.
La variole du singe est en hausse dans l’Hexagone. La France comptait mercredi 33 cas «confirmés» d'infection au virus de la variole du singe, selon les autorités sanitaires jeudi.
Sur ce total, 24 cas ont été rapportés en Île-de-France, deux en Auvergne-Rhône-Alpes, un dans les Hauts-de-France, un en Centre-Val de Loire, quatre en Occitanie et un en Normandie, selon les chiffres de Santé publique France (SPF). Ce décompte a été arrêté mercredi matin à 10 heures, précise l'organisme public.
Un nouveau bilan actualisé sera publié vendredi. Le précédent, communiqué dimanche, faisait état de 16 cas confirmés. «La situation évolue (...) très rapidement», ce qui justifie un dispositif de «surveillance pérenne» de la transmission de ce virus, a expliqué SPF.
La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, avait indiqué la semaine dernière que les autorités ne s'attendaient pas à une «flambée» de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contact.
Face aux cas de variole du singe, la Haute autorité de Santé a recommandé le 24 mai la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.
La variole du singe («monkeypox» en anglais) ou «orthopoxvirose simienne» est une maladie considérée comme rare, connue chez l'être humain depuis 1970. Elle est due à un virus à ADN.