Même si le pass vaccinal a été levé partout depuis le 14 mars dernier, le pass sanitaire, lui, reste toutefois requis dans les Ehpad et les hôpitaux. Néanmoins, le gouvernement a recommandé une quatrième dose de vaccin, mais celle-ci n’est pas obligatoire.
Alors que le Covid-19 poursuit sa recrudescence en France, un «booster» est, par ailleurs, envisageable pour certains profils. Cependant, cette deuxième dose de rappel n’impactera en rien la validation du pass sanitaire.
«Ce deuxième rappel est proposé sur la base du volontariat, et n’est pas obligatoire dans le cadre du pass sanitaire», explique à CNEWS la Direction Générale de la Santé (DGS).
Avec seulement trois doses de vaccin, le pass sanitaire reste donc valable et les patients peuvent se rendre à l’hôpital pour assister à un rendez-vous.
Par ailleurs, les personnes non-vaccinées peuvent également avoir un pass sanitaire valide et ce à travers un test RT-PCR ou antigénique négatif ou un certificat de rétablissement.
Qui est concerné par cette deuxième dose de rappel ?
Jusqu’à présent, seule une partie des Français est éligible à une quatrième dose de vaccin. Il s’agit «des personnes sévèrement immunodéprimées (depuis le 28 janvier 2022), des personnes âgées de 80 ans et plus ainsi que des résidents des Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et des Unités de soin de longue durée (USLD) (depuis le 14 mars dernier) et des personnes âgées de 60 à 79 ans avec ou sans comorbidité à la suite de l’avis de la Haute autorité de santé du 17 février 2022 et de l’avis du Conseil d’orientation de ma stratégie vaccinale du 31 mars 2022», nous informe la DGS.
Toutefois, la quatrième dose de vaccin n’est pas nécessaire si l’infection est survenue plus de trois mois après le premier rappel. Il faut également attendre au moins six mois après l’infection, si celle-ci est survenue moins de trois mois après le premier rappel, pour recevoir la quatrième dose de vaccin.