La course à pied serait, selon une nouvelle étude, la façon la plus efficace de rallonger son espérance de vie.
Une étude américaine publiée par le «National Center for Biotechnology Information» prouve que la course à pied aurait des bienfaits insoupçonnés. En effet, les résultats montrent que les personnes qui courent vivent environ trois ans de plus que celles qui ne courent pas, et ce même si elles fument, boivent ou sont en surpoids.
Running may be the single most effective exercise to increase life expectancy, according to a new review https://t.co/2b82N3mLVB
— The New York Times (@nytimes) April 14, 2017
Selon les résultats de cette étude, peu importe la fréquence ou la longueur de ces courses : cette activité physique diminuerait de 40% le risque d'une mort prématurée. Ainsi, le rapport explique que si tous les «non-coureurs» ayant participé à l'étude s'étaient mis à ce sport, il y aurait eu en tout 16% de morts en moins, et 25% de crises cardiaques évitées.
On ne peut pas «trop courir»
Une étude précédente expliquait que même cinq minutes de course quotidienne pouvaient prolonger l'espérance de vie. Après la publication de ces résultats, beaucoup s'étaient demandés si cela en valait la peine, arguant qu'il était contre-productif de passer un an de sa vie à courir pour gagner une année suplémentaire. Cette excuse n'est désormais plus valable : la nouvelle analyse montre que si une personne court environ deux heures par semaine pendant quarante ans, elle aura passé six mois de sa vie à courir, mais bénéficiera d'environ 3.2 années supplémentaires. En enlevant les six mois passés à faire du sport, le gain de vie reste de 2.8 ans.
Ainsi, les calculs permettent d'établir qu'une heure de course équivaut à sept heures gagnées sur son espérance de vie. Bien évidemment, ces gains ne sont «pas infinis», explique le docteur Lee, co-auteur de l'étude : impossible de passer tout son temps à courir et ainsi éviter éternellement la grande faucheuse.
Autre bonne nouvelle pour les sportifs, il est impossible de «trop courir» ! En effet, on pourrait s'attendre à ce que la course ne soit bénéfique que jusqu'à un certain point, avant qu'un excès d'activité physique opère sur le corps l'effet inverse. Mais selon cette nouvelle étude, le temps ajouté à l'espérance de vie augmente lorsque l'on court régulièrement, et ne décline jamais. Cependant, il stagne à partir de quatre heures hebdomadaires. Il n'est donc pas nécessaire d'aller au-delà de ce cadre.