Aux États-Unis, des militants anti-IVG utilisent la publicité géolocalisée pour envoyer des messages contre l'avortement à des patientes de centres IVG.
Les groupes anti-avortement savent visiblement se servir les nouvelles technologies pour faire avancer leur cause. Une enquête du site «Rewire» prouve ainsi qu’ils parviennent à cibler les smartphones de femmes dans les salles d’attente des cliniques pratiquant l’IVG. Pour y arriver, les lobbys opposés à l’avortement se sont associés à des spécialistes du marketing numérique.
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800.000 femmes de 18 à 24 ans
C’est notamment le cas de John Flynn, proche de ces lobbys, et qui utilise les technologies de géolocalisation et de collecte des données personnelles pour envoyer des publicités anti-avortement directement sur le téléphone des patientes des centres IVG.
Flynn se serait d’ailleurs réjoui de sa collaboration avec RealOptions, un groupe anti-IVG. Une collaboration pour laquelle il aurait ciblé 800.000 femmes de 18 à 24 ans. Pour le groupe Bethany Christian Services, c’est 140 cliniques pratiquant l'avortement qui auraient été visées, avec des résultats probants puisque 10.000 personnes auraient cliqué sur ces messages promotionnels à la suite de ces campagnes géolocalisées.