L'ONU a demandé vendredi aux pays touchés par le virus Zika, soupçonné de provoquer des malformations congénitales, d'autoriser l'accès des femmes à la contraception et à l'avortement.
Le Haut commissariat aux droits de l'Homme a en particulier visé les Etats d'Amérique du Sud, dont beaucoup n'autorisent ni l'avortement, ni la pilule, et qui ont conseillé aux femmes d'éviter de tomber enceintes à cause du risque posé par Zika.
"Comment peuvent-ils demander à ces femmes de ne pas tomber enceintes, mais ne pas leur offrir la possibilité d'empêcher la grossesse", a déclaré la porte-parole Cecile Pouilly devant la presse.