Six hommes d'une trentaine d'années ayant été en contact entre le 7 et le 16 mai avec un chien mort de la rage sont recherchés. Une maladie mortelle censée être éradiquée en France depuis 2001.
Un Bull Terrier est mort de la rage dans la Loire. La maladie a été détectée sur l'animal à l'Institut Pasteur. La maladie a pourtant officiellement été éradiquée sur le sol français en 2001. Pour éviter toute réapparition, la France a déclaré la rage comme "maladie infectieuse à déclaration obligatoire". De plus, la vaccination de tout animal rentrant sur le sol français et susceptible de porter la rage est obligatoire.
La rage se transmet par morsure animale, mais aussi par un simple léchage, une griffure ou une égratignure. En Europe, ce sont surtout les renards, les loups, les blaireaux, les chevreuils, les chiens, les chats et les chauves-souris qui sont les vecteurs de la rage. La rage ne peut pas se transmettre d'homme à homme.
Incubation aléatoire
Après contamination, la période d'incubation va de 12 jours à plusieurs années. Les symptômes, chez l'homme sont dans un premier temps neurologiques : anxiété, confusion, hallucination, insomnies, doublement de vision, délires, agitation. Quand la maladie s'accélère, une grande quantité de salive et de larmes est produite et une paralysie est observée dans un tiers des cas. Si les symptômes sont contractés, la mort est inévitable.
Pour l'animal, les symptômes se traduisent par une agressivité, des douleurs aux cervicales et une hyper salivation.
Aucun traitement n'existe
La rage ne dispose d'aucun traitement : seul un vaccin peut éviter sa contamination. En 2004, un traitement expérimental a néanmoins permis de sauver une jeune adolescente aux États-Unis. Toutefois, il a été réutilisé dans d'autres cas mais n'a plus fonctionné.
La maladie est responsable de 55.000 décès dans le monde, en 2004, selon l'OMS. Les principaux pays touchés par la maladie sont des zones rurales d'Afrique et d'Asie.