Célébrée depuis plus de douze siècles, la Nativité de la Vierge Marie est, en Bretagne particulièrement, aussi populaire que le 15 août.
Ces deux fêtes sont aux deux bouts de la vie de Marie. Sa naissance et son Assomption. Marie est née d’Anne et Joachim, des juifs pieux et qui espéraient un enfant depuis vingt ans. A Sainte-Anne-d’Auray, le culte d’Anne demeure très vivant.
Adrien, fêté aussi ce jour, fut martyr à Nicomédie en 303. Officier de l’armée impériale, il est marié à Nathalie, jeune chrétienne qui lui dit : «Tu vas encore faire souffrir des innocents» quand il reçoit l’ordre d’aller arrêter vingt-trois chrétiens. Il répond : «Les ordres sont les ordres !», mais au fond de lui il doute du bien-fondé de ces arrestations. Le courage des persécutés achève de le convaincre. Il refuse de les torturer. A son tour, il est emprisonné, tué à coups de barres de fer et brûlé. Nathalie est déchirée entre la joie de sa conversion et la douleur de le perdre… Il est par ailleurs fêté le 4 mars et le 26 août.
Courte prière à Marie :
«Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.»
Ephéméride du 8 septembre :
En 1296, le cardinal Pietro Valeriano, légat du pape Boniface VIII (1235-1303), pose la première pierre de la nouvelle cathédrale de Florence, en la fête de la Nativité de la Vierge et en présence de l’architecte Arnolfo Di Cambio (1240-1310).
La merveilleuse construction durera 140 ans et c’est le 25 mars 1436, fête de l’Annonciation que le pape Eugène IV (1383-1447) vient consacrer Santa Maria del Fiore. La coupole de Brunelleschi (1377-1446) est juste terminée. Giotto, Uccello, Vasari, Ghiberti avec ses 44 vitraux, y travaillèrent.
C’est la quatrième église d’Europe par sa taille : 153 m de longueur, une coupole de 90 m de diamètre avec 3 600 m2 de fresques, un campanile de 81 m. C’est l’œuvre emblématique de la Toscane.