Le bienheureux que nous fêtons aujourd’hui est un fidèle compagnon de saint Dominique (vers 1170-1221).
Né à Garrigues, dans le Gard, il devient prieur du couvent de Toulouse, et Dominique l’envoie fonder à Paris le couvent Saint-Jacques qui existe toujours dans le 13e arrondissement, puis à Montpellier et Avignon.
Il devient ensuite visiteur des couvents dominicains de Provence et rend compte au fondateur des progrès de la congrégation. A la mort de saint Dominique, il s’occupe avec zèle des sœurs de Prouilles. Il meurt en 1230 dans le Vaucluse lors d’une retraite qu’il prêche aux cisterciens.
Son corps, conservé intact, fut transféré au XVe siècle à Orange, mais profané et dispersé par les calvinistes en 1561 lors des guerres de religion.
On disait de lui que c’était «un homme d’une grande piété et d’une grande sévérité envers lui-même». Il ne faut pas le confondre avec Bertrand de Comminges élu évêque de cette ville des Pyrénées en 1063 qui porte aujourd’hui son nom. Il est fêté le 16 octobre.
Pensée spirituelle de saint Dominique :
«Le grain pourrit quand on l’entasse et fructifie quand on le sème.»
Courte prière de saint Dominique :
«Seigneur, j’ai cinq minutes pour toi, tâche d’être là.»
Ephéméride du 6 septembre
En 1938, s’opposant à la législation antisémite italienne, Pie XI déclare à un groupe de pèlerins : «Nous, chrétiens, sommes spirituellement des sémites.» Œuvrant avec son secrétaire d’Etat, le cardinal Pacelli (futur Pie XII), il ordonne que les universités catholiques fassent un enseignement contre l’antisémitisme et le racisme.
L’année précédente, rédigée par le cardinal Pacelli, avait paru l’encyclique «Mit brennender Sorge» condamnant le nazisme. Avec l’accord du pape, Pacelli envoie 55 notes de protestations au gouvernement allemand de 1933 à 1939 et, lors de la visite de Hitler à Rome, Pie XI et Pacelli quittent Rome et font fermer le Vatican et les basiliques majeures.
Les Saints des jours précédents