Ferdinand III d’Espagne, roi de Castille à 18 ans, joua un rôle considérable, tant en politique générale que pour la langue castillane qu’il imposa dans son pays.
Sa grande rigueur de gestion, son intelligence perspicace et sa foi ardente lui permettent, en 35 ans de règne, d’éradiquer d’Espagne l’hérésie manichéenne et de mettre fin à l’invasion mauresque de la péninsule. A sa mort le 30 mai 1252, seule Grenade n’a pas encore retrouvé sa totale liberté. Tous ses actes tendent à la gloire de Dieu.
C’est pour redonner un roi à la France occupée par les Anglais que Jeanne d’Arc conduit Charles VII à son sacre à Reims. Elle n’a pas 17 ans quand commence cette grande aventure. La «Pucelle d’Orléans» boute hors de France l’envahisseur en vingt-six mois. C’est l’évêque Cauchon qui la condamne à être brûlée vive le 30 mai 1431. Elle ne fut canonisée qu’en 1920 par le pape Benoît XV.
Pensée spirituelle de Ferdinand :
«A Dieu ne plaise que je ne surcharge mon peuple… Je crains plus les malédictions d’une pauvre femme que toute une armée d’adversaires.»
Courte prière de Jeanne d’Arc :
«Très doux Dieu, en l’honneur de votre sainte Passion, je vous requiers, si vous m’aimez, de me révéler ce que je dois répondre…»
Éphéméride du 30 mai :
En 1931, Mussolini prend un décret de fermeture de tous les cercles de jeunes catholiques. Le pape y répond par l’encyclique «Non abbiamo bisogno» qui condamne explicitement le fascisme comme une doctrine totalitaire. Dans une lettre ouverte, le pape faisait part au cardinal Schuster, archevêque de Milan, de sa réprobation totale à la politique de l’Etat italien face à l’éducation de la jeunesse.