C’est dans la maison de la mère de Marc que Pierre se réfugie à sa sortie de prison, à Jérusalem.
C’est lui qui s’enfuit tout nu lorsque les soldats arrêtent Jésus au Jardin des oliviers. Il est le cousin de Barnabé. Paul et Pierre parlent de lui dans les lettres qu’ils écrivent et qui nous sont parvenues. Il écrit l’Evangile qui porte son nom, le plus court. Avec un langage très populaire et des récits réalistes. On sent l’implication de Pierre, par exemple, dans la narration de la Passion.
Ce chapitre comporte soixante-douze versets. Parmi eux, vingt-deux nomment Pierre ! Il est envoyé à Alexandrie, dont il devient le premier évêque. Il y meurt martyr en l’an 67. Le bûcher réservé pour sa dépouille s’éteint sous l’effet d’une pluie miraculeuse. Il est le patron de Venise, mais aussi des notaires, des verriers.
Dialogue rapporté par saint Marc :
– Mais alors, qui peut être sauvé ? Jésus leur dit : – Pour les hommes, impossible, mais non pour Dieu : car tout est possible à Dieu.
Courte prière à saint Marc :
«Ô bienheureux Marc, prédicateur de la Parole, que tes enseignements nous soient toujours profitables.»
Éphéméride du 25 avril :
En 1436, le pape Eugène IV consacre la nouvelle cathédrale de Florence, appelée il Duomo ou Santa Maria del Fiore. Le légat Boniface VIII en avait posé la première pierre pour la fête de la Nativité de Marie en 1296. Cet édifice somptueux de 153 mètres de long est la quatrième église d’Europe par la taille, après Saint-Pierre de Rome, Saint-Paul de Londres et le Dôme de Milan. L’étonnante coupole de Brunelleschi demanda treize ans de travaux ; elle est ornée de 3 600 m2 de fresques. Cambio, Giotto, Donatello y travaillèrent. Sur le parvis du Duomo s’élève l’élégant baptistère Saint-Jean-Baptiste, monument du IVe siècle recouvert de splendides mosaïques du XIIIe siècle et de portes de bronze. Michel-Ange a nommé celle sculptée par Lorenzo Ghiberti «Porte du Paradis».