Il existe à Paris deux églises qui répondent au nom de Saint-Germain. Saint-Germain-l’Auxerrois et Saint-Germain-des-Prés. La première a pour saint patron Germain, évêque d’Auxerre en 418. La seconde doit son nom à un autre Germain, celui que nous fêtons aujourd’hui, évêque de Paris en 555.
Né à Autun, élevé à Avallon, il échappe à deux tentatives de meurtre : sa mère aurait tenté, sans succès, de provoquer un avortement. Sa tante d’Avallon voulut l’empoisonner, mais le poison fut pris par mégarde par son propre fils qui en resta handicapé. Germain continua sa formation chez son oncle prêtre, Scopillon.
Remarqué par l’évêque d’Autun, saint Nectaire, il est ordonné prêtre et devient abbé du monastère de Saint-Symphorien, près d’Autun. Au cours d’un voyage à Paris, il est remarqué par le roi Childebert. Il est nommé évêque de Paris, où il tente de changer les mauvaises mœurs de la cour et construit un monastère dans lequel il sera enterré. Germain meurt à 80 ans, le 28 mai 576.
Pensée spirituelle de saint Germain de Paris :
«Le silence est fait pour entendre mieux la parole de Dieu mais aussi pour que notre cœur, en faisant taire toute pensée triviale, reçoive le mieux possible la parole de Dieu.»
Éphéméride du 28 mai :
En 1291, les croisés sont battus en Terre sainte par les hommes du sultan al-Ashraf Khalil qui conquièrent Saint-Jean d’Acre, ultime bastion du royaume franc d’Orient, malgré la résistance des Templiers. Guillaume de Beaujeu, grand maître du Temple, et Jean de Villiers, grand maître de l’Ordre des hospitaliers, organisent la défense du mieux qu’ils peuvent.
La bataille est perdue. Guillaume est tué, la ville est prise. Massacre des habitants. Les rescapés fuient à Chypre. Dans les semaines qui suivent, Sidon est prise. Se fiant aux promesses de paix du sultan, les habitants de Beyrouth lui ouvrirent les portes. Ils sont réduits en esclavage et les Templiers qui tenaient la commanderie sont pendus.