Il faut aller dans l’Aude pour retrouver trace de Bérenger qui fut, au XIe siècle, moine bénédictin de l’abbaye de Saint-Papoul.
Cette abbaye bénédictine est liée à la figure de saint Papoul. C’est pourtant le moine Bérenger qui fera toute sa renommée. Bérenger prit l’habit monastique à Saint-Papoul et y mena une vie d’ascèse jusqu’à sa mort. Faisant l’objet d’une dévotion particulière, jusque dans le royaume d’Espagne et en raison de ses dons de guérisseur, sa sépulture attire bon nombre de pèlerins à l’abbaye. Grâce à lui, elle devient très prospère au point que Saint-Papoul devient évêché en 1317 et le reste jusqu’à la Révolution française. L’abbaye sera plusieurs fois dévastée et réhabilitée.
A une date inconnue, un certain Flavius Anselme écrit la vie de Bérenger et nous apprend qu’il «pratiqua les vertus monastiques et fit des miracles». C’est bien court ! Il meurt en 1093.
Courte prière d’un moine de l’ordre des bénédictins du temps de Bérenger : «Dès le premier rayon du jour, Ô Dieu fort, viens à moi, demeure avec moi, gouverne mes pensées, mes paroles et mes actes.» (Jean Gualbert +1073)
Ephéméride du 26 mai :
En 1896, couronnement du tsar Nicolas II Alexandrovitch de Russie (1868-1918), empereur de Russie (1894-1917), fils aîné d’Alexandre III, et de sa femme, l’impératrice Alexandra Feodorovna (1894-1918) dans la cathédrale orthodoxe de l’Assomption, à Moscou. Pendant cette cérémonie, le sceptre et la chaîne de l’Ordre de Saint-André sont remis au tsar. La chaîne se décroche et tombe. Un incident interprété par les religieux comme un mauvais présage. La révolution bolchevique semble le confirmer. Le tsar abdique. Lui et la famille impériale seront massacrés à Ekaterinbourg le 16 juillet 1918.
Dès les années 1920, le Saint-Synode de l’Eglise russe hors frontières canonise la famille impériale et ses familiers. En 2000, le patriarcat de Moscou les canonise comme mort-martyrs