Vital est un agent consulaire qui sert avec distinction dans l’armée romaine. Il suit le préfet Paulin à Ravenne, où la persécution de Marc Aurèle contre les chrétiens fait rage.
On conduit au tribunal un médecin nommé Ursicin condamné à mort comme chrétien. Vital, contre les ordres du préfet, prend soin d’ensevelir son corps dignement. Interrogé, il se déclare également chrétien.
Alors, le juge le fit mettre sur un chevalet, où sa peau fut déchirée, ses membres tirés et ses os brisés, mais sa constance était à l’épreuve de tous ces supplices. Refusant d’adorer les dieux, il est condamné à être enterré vivant dans une fosse profonde.
Après sa mort, son épouse Valérie retourne à Milan, mais des idolâtres qui sacrifient au dieu Silvain la rencontrent. Ils la font descendre de son char et lui ordonnèrent de manger des viandes offertes aux idoles. Elle refuse et dit : «Je suis chrétienne !» Alors, ils l’accablèrent de tant de coups, qu’on la porta mourante à Milan.
Elle meurt trois jours après. Nous sommes en 171. La tradition a fait de Gervais et Protais les enfants de Vital et Valérie. Ils seront martyrs et leur culte se répandra dans toute l’Europe.
Saint Vital est le principal patron de Ravenne. De nombreuses églises portent son nom dans le nord de la France, à Lille, entre autres.
Pensée spirituelle de saint Ambroise :
«Remercier Dieu quand on est riche et heureux : facile ! Ce qui vaut, c’est de t’accrocher à Lui au sein des tempêtes et des persécutions !»
Courte prière de saint Ambroise :
«Nous vous suivons, mais pour que nous vous suivions, appelez-nous, parce que, sans vous, nul ne montera vers vous.»
Ephéméride du 28 avril :
En 1760, le prêtre, jésuite, missionnaire, Jacques-François le Sueur, entré dans la Compagnie de Jésus, à Paris, le 7 septembre 1705, meurt à 25 ans à Montréal (Canada). Après ses études de philosophie, il est envoyé au Canada au pays des Illinois, et, de là, chez les Arkansas. Ayant étudié la langue abénaquise, il est chargé de la mission Saint-François-Xavier, près de Bécancour.
Il confie à ses confrères que les fidèles n’ont plus leur ferveur primitive, en raison des désordres que provoque l’eau-de-vie apportée par les Blancs. Dans Histoire du calumet et de la danse, il raconte les tentatives de certains pour introduire chez les Abénaquis une danse en usage chez les Indiens et s’interroge sur ce culte idolâtre. Il exerce ensuite à Québec et à Montréal, où il meurt.