En direct
A suivre

La fille de Jean-Luc Mélenchon dément avoir été «pistonnée» par son père

Elle a répondu sur Facebook.[Capture d'écran Facebook]

La fille de Jean-Luc Mélenchon est sortie pour la première fois de son silence le 23 mars, après des attaques qui assuraient qu'elle avait été «pistonnée» par son père pour entrer au Conseil général de l'Essonne.

Habituellement discrète, Maryline Camille Mélenchon a tenu à répondre aux «attaques ignobles» qui la visent. Un ancien rival politique, Christian Schoettl, accuse Jean-Luc Mélenchon d'avoir fait embaucher sa fille au Conseil général de l'Essonne alors qu'il n'y était plus élu. Dans une interview accordée à Capital, il assure par ailleurs que le candidat de la France insoumise a permis à sa fille de décrocher un poste à la mairie de Viry-Châtillon en 1998.

 

Mais pour la principale intéressée, ces propos ont été inventés dans l'unique but de «déshonorer [mon] père». Via le réseau social Facebook, elle confie d'ailleurs avoir lancé une procédure judiciaire en urgence pour diffamation, auprès du tribunal de grande instance de Paris.

Quant à l'idée que l'on puisse penser qu'elle a «pu bénéficier de privilèges», elle lui est clairement «insupportable». «Mon nom m'a plus souvent fermé des portes qu'il m'en a ouvert», résume-t-elle, avant de revenir en quelques lignes sur l'ensemble de son parcours. Excepté sur sa première embauche, précise le Huffington Post, qui a repéré le message de Marilyne Camille Mélenchon. 

Ces «révélations» au sujet de Marilyne Mélenchon ne sont pas sans rappeler celles qui accusaient la fille du co-fondateur du pureplayer Médiapart. «Eve Plenel, fille du patron de Mediapart, 3.000 euros par mois pour un emploi à mi-temps à la mairie de Paris en vivant à… Berlin !», pouvait-on lire en boucle sur les réseaux sociaux.

Une intox virale à laquelle Edwy Plenel avait tenu à répondre en personne, sur Facebook et Twitter.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités