Alain Juppé a souligné qu'il excluait «clairement et définitivement» d'être un recours dans l'éventualité d'un retrait de François Fillon à l'élection présidentielle.
Interrogé la veille au JT de TF1 sur la polémique de l'emploi de son épouse Pénélope Fillon comme collaboratrice parlementaire, le candidat des Républicains avait affirmé qu'il renoncerait à sa candidature s'il venait à être «mis en examen».
Pas «d'opération de repêchage»
Pressé de dire s'il serait un recours en cas de retrait de François Fillon, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a répondu : «non, clairement et définitivement. Parce que la primaire a eu lieu et que les électeurs se sont prononcés». Et d'ajouter qu'il n'avait «pas du tout l'intention de se lancer dans une opération de repêchage». Evoquant un tournant «préoccupant» dans la campagne, Alain Juppé a souligné que la question ne se posait pas, pour l'heure. «François Fillon a apporté des éléments qui sont convaincants, je suis persuadé qu'il pourra poursuivre sa campagne», a-t-il encore précisé.
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Après les informations du Canard Enchaîné sur des soupçons d'emplois fictifs visant Pénélope Fillon, une enquête a été ouverte, notamment pour «détournement de fonds publics» et «abus de biens sociaux». François Fillon a démenti de telles accusations, arguant que le travail de son épouse était «légal» et «réel».