La proposition de loi PS-Les Républicains sur la fin de vie arrive en deuxième lecture à l'Assemblée nationale lundi 5 octobre.
Le texte, qui vise à instaurer un droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès, pour les malades en phase terminale, divise à droite comme à gauche. Jugé trop timide par la gauche de la gauche, qui réclame le droit à une assistance médicalisée active à mourir, il est en revanche accusé par une partie de la droite d’ouvrir la voie à l’euthanasie.
Une promesse de campagne de François Hollande
Ce sont les députés Jean Leonetti (LR), à l’origine de la dernière loi sur la fin de vie, et Alain Claeys (PS), qui l’ont rédigé à la demande de François Hollande, lequel avait promis une loi à ce sujet durant sa campagne.
La proposition de loi avait été adoptée à une large majorité en première lecture, en mars. Mais le Sénat l’avait rejetée trois mois plus tard, après l’avoir vidée de sa substance. Les députés ont rétabli la semaine dernière en commission leur version du texte, qui prévoit de rendre contraignantes les directives anticipées que chacun peut écrire pour refuser l’acharnement thérapeutique.