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Sarkozy : "la possibilité de l'alternance" s'exprime à travers l'UMP

Sarkozy : "la possibilité de l'alternance" s'exprime à travers l'UMP.[PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a appelé vendredi les électeurs à "refuser la politique actuelle", notamment "l'explosion" des impôts, à "dire leur colère" et à choisir "l'alternance", en votant pour les candidats UMP aux élections départementales.

 

"Quand quelque 36 millions d'électeurs sont appelés aux urnes ça a forcément une signification politique", a déclaré Nicolas Sarkozy sur France Info et France bleu.

"Il y a deux messages : d'abord ceux qui refusent la politique actuelle, tous ceux qui ont une raison de contester ce qui se passe depuis trois ans, tout ceux qui ont envie de dire leur colère peuvent voter", a-t-il dit.

"Deuxièmement pour nos départements, avec l'explosion des impôts locaux, nos candidats ont pris des engagements quant à la réduction des dépenses, du nombre de fonctionnaires, qui vont permettre d'éviter l'explosion des impôts locaux", a-t-il assuré.

"Il y a la possibilité de l'alternance, elle s'exprime à travers les candidats de l'UMP", a affirmé l'ex-président de la République qui a sévèrement attaqué Manuel Valls.

 

Sarkozy attaque Valls

"Je ne sais pas ce qu'a le Premier ministre, tous les jours il nous en sort une", a-t-il lancé, évoquant notamment l'utilisation du mot "apartheid" par Manuel Valls pour évoquer l'enfermement des banlieues françaises. "On s'est demandé s'il avait un peu de bon sens encore", a-t-il dit.

"Quand je dis qu'il s'énerve un petit peu, c'est très en dessous de ma pensée", a ironisé M. Sarkozy.

"Le Premier ministre nous a dit qu'il avait peur. C'est pas rassurant. Imaginez que nous sommes dans un bateau, il y a un capitaine, et que le capitaine dit à l'ensemble des passagers que nous sommes (...) qu'il a peur. S'il a peur il a peur de quoi ? Nous, ce qu'on craint c'est sa politique", a tranché Nicolas Sarkozy.

"On ne demande pas au Premier ministre d'avoir peur, on lui demande de prendre des décisions en matière de sécurité, en matière économique pour faire reculer le chômage, sur l'ensemble des problèmes de la France", a-t-il poursuivi.

Déplorant les "40 milliards de hausses d'impôt de plus sur les trois dernières années", le président de l'UMP a conclu qu'avec la politique actuelle, c'était "la crise de la France qui risqu(ait) de s'abattre sur l'Europe".

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