Chacun y est allé de son commentaire. Alors que l’UMP doit arrêter mardi sa position suite à son élimination au premier tour des législatives partielles dans le Doubs, plusieurs ténors du parti ont affiché lundi leurs avis par médias interposés.
Et la division règne sur les consignes de vote à adopter. D’un côté se trouvent, peu nombreux, les partisans d’un "Front républicain" pour contrer le FN arrivé en tête.
Parmi eux, la numéro deux du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a indiqué qu’à titre personnel, elle voterait PS au second tour dimanche.
De l’autre, il y a ceux qui prônent le "ni-ni", soit le fait de ne voter ni pour la candidate frontiste, ni pour le candidat socialiste. C’est le cas du secrétaire général de l’UMP Laurent Wauquiez, qui a indiqué qu’il voterait blanc, ou encore de Luc Chatel.
"Chacun peut avoir une position personnelle (...) mais il y aura une décision collégiale", a déclaré le porte-parole de l’UMP, Sébastien Huyghe.
De son côté, le numéro un du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a "demandé officiellement" au parti de droite de soutenir son camp contre le FN.