Dans son numéro à paraître jeudi, l'hebdomadaire Le Point publie une série de propos qui auraient été tenus par l'ancien directeur du FMI à ses proches. Effet détonnant assuré.
Malgré son retrait de la vie politique française, Dominique Strauss-Kahn continue de porter un regard pointu sur la situation économique et politique de la France. L'hebdomadaire Le Point publie jeudi une série de propos "off" qui auraient été tenus avec ses proches.
Les "brêles" du gouvernement
Selon l'hebdomadaire, l'ancien directeur du FMI se montre sévère à l'encontre du gouvernement. L'équipe serait composée à moitié de "brêles". Elle "aurait été parfaite pour le début des années 1980, quand la crise était gérable" aurait-il précisé, perfide.
Alors que la rumeur se fait insistante, l'un de ses plus proches, Julien Dray, rappelle que Dominique Strauss-Kahn avait été "le premier, dès juillet 2012 à avoir pronostiqué une dissolution en 2015."
Des réformes profondes pour redresser le pays
Pour Christophe Borgel, Dominique Strauss-Kahn aurait "engagé sans attendre la France dans des réformes profondes."
Filant le scénario, Borgel pense que convaincue des efforts fournis, la chancelière Angela Merkel aurait alors réorienté la politique européenne vers plus de "croissance et de régulation."
"Candidat à rien"
Interrogé sur un éventuel retour de Dominique Strauss-Kahn en politique, son ami de toujours Stéphane Fouks est catégorique : "Il n'est plus candidat à rien".