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Polémique Valls-Taubira : l'un des deux doit partir, selon Ciotti

Eric Ciotti à un meeting de François Fillon à Mandelieu-la-Napoule, le 14 juillet 2013 [Jean-Christophe Magnenet / AFP/Archives] Eric Ciotti à un meeting de François Fillon à Mandelieu-la-Napoule, le 14 juillet 2013 [Jean-Christophe Magnenet / AFP/Archives]

Le député UMP Éric Ciotti a estimé mardi qu'après la polémique entre le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et sa collègue de la Justice Christiane Taubira sur le projet de loi pénale, François Hollande devait choisir entre l'un des deux et que l'autre devait quitter le gouvernement.

"Il faudrait que M. Hollande décide. Il ne pourra pas rester dans ce grand écart permanent" et "il faut qu'un des deux ministres quitte le gouvernement", a lancé ce proche de François Fillon, invité des Grandes Gueules sur RMC.

Le Monde a révélé mardi que le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait sollicité l'arbitrage de François Hollande sur le projet de loi pénale de sa collègue de la Justice Christiane Taubira, en soulignant les nombreux "désaccords" sur le texte.

Ce projet vise notamment à limiter le recours à la prison, sur fond de surpopulation carcérale chronique, entre autres par l'introduction d'une "peine de probation". M. Valls critique notamment l'automaticité de certaines réductions ou aménagements de peine.

Éric Ciotti a affirmé qu'il soutenait "totalement les termes de la note de Manuel Valls", car selon lui, "le projet de Mme Taubira est extraordinairement dangereux" et porté par "une logique qui refuse toute forme de sanction" et "qui veut remettre en liberté des dizaines de milliers de prisonniers".

"Soit c'est la ligne Valls qui domine, je le souhaite. Soit c'est la ligne catastrophique Taubira", a conclu le président du conseil général des Alpes-Maritimes.

De son côté, le député UMP de l'Yonne Guillaume Larrivé a estimé dans un communiqué que "ce désaccord majeur entre les deux ministres responsables de la sécurité des Français est extrêmement préoccupant pour notre pays".

"L'incapacité du président de la République à fixer un cap offre, hélas, un boulevard aux criminels et aux délinquants, comme on le voit cet été à Trappes, à Brétigny-sur-Orge, à Sevran, à Marseille, mais aussi dans les territoires ruraux où explosent les cambriolages", a-t-il ajouté.

Il a lui aussi appelé François Hollande à "choisir" entre Manuel Valls et Christiane Taubira.

 

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