François Hollande, toujours en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, et Nicolas Sarkozy, derrière lui, cèdent deux points tandis que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon en gagnent 1,5 et François Bayrou 1, selon un sondage Ipsos-Logica pour France Télévisions, Radio France et Le Monde diffusé mardi.
Avec 29,5% des intentions de vote, le candidat socialiste maintient son écart de 4,5 points sur Nicolas Sarkozy (25%) par rapport aux 24 et 25 février.
Marine Le Pen (+1,5 point) recueille 17,5% des intentions des vote. Elle est suivie de François Bayrou (12,5%, +1 point) et de Jean-Luc Mélenchon (9,5%, +1,5%).
Les autres candidats sont loin derrière: Eva Joly 2% (-0,5 point), Dominique de Villepin 1,5% (+0,5%), Nicolas Dupont-Aignan 1%, Nathalie Arthaud, Philippe Poutou et Corinne Lepage 0,5% (tous stables).
Au second tour, 58% des électeurs ont l'intention de voter François Hollande, et 42% Nicolas Sarkozy, soit le même rapport de force que les 24-25 février.
13% des personnes interrogées certaines d'aller voter n'ont pas exprimé d'intentions de vote pour le premier tour.
Concernant le premier tour, 57% des personnes interrogées déclarent que leur choix est définitif (-4). Pour le second tour, elles sont 77% à l'affirmer (-1).
Selon l'enquête, 50% des électeurs de M. Bayrou reporteraient leur vote sur M. Hollande au second tour et 17% sur M. Sarkozy, les 33% restants n'ayant pas exprimé d'intention de vote. 87% des électeurs de M. Mélenchon voteraient Hollande et 1% Sarkozy. Enfin 23% des électeurs de Mme Le Pen opteraient pour le candidat socialiste, et 33% pour le président sortant.
En ce qui concerne la participation, 78% des électeurs déclarent avoir l'intention d'aller voter, mais, met en garde Ipsos, "l'expérience indique que les électeurs surestiment leur participation" et "ces chiffres sont donc à interpréter avec prudence".
Pour le moment, 65% des personnes interrogées jugent la campagne "pas intéressante", contre 34% "intéressante", 1% ne se prononçant pas.
Elles sont 73% à considérer que l'on ne parle pas assez des retraites comme du logement. En revanche, pour 43% d'entre elles, on parle trop de la crise économique et financière et pour 34% de la dette publique et des déficits.
Sondage réalisé par téléphone les 2 et 3 mars auprès d'un échantillon représentatif de 966 personnes âgées de 18 ans et plus. Méthodes des quotas.
Notice consultable auprès de la commission des sondages.