Aller au contenu principal
Toute l’actu en direct 24h/24
Avec notre application gratuite
Installer
En Direct
En direct
A suivre

Blake Lively porte plainte pour harcèlement sexuel contre le réalisateur de «Jamais plus»

Blake Lively a décidé de porter plainte contre Justin Baldoni, réalisateur et co-partenaire dans le film «Jamais plus». [Nils Meilvang / Ritzau Scanpix / AFP]

Blake Lively a officiellement porté plainte contre Justin Baldoni, le réalisateur de «Jamais plus» sorti dans les salles obscures en août dernier. Elle l’accuse de harcèlement sexuel, ainsi que d’avoir organisé une campagne de diffamation en ligne pendant la promotion du film. 

L’affaire sera traitée devant la justice. Le site américain Entertainment Weekly a confirmé la décision de Blake Lively de porter plainte contre Justin Baldoni, le réalisateur de «Jamais plus», un film sorti en salle en août dernier, dans lequel elle tient le rôle de Lily Bloom, une femme prise au piège d’une relation toxique. Elle accuse celui qui incarnait son compagnon abusif à l’écran de harcèlement sexuel, notamment lors du tournage de scènes intimes improvisées, durant lesquelles il aurait eu des contacts physiques non-programmés avec la comédienne. 

La plainte, qui concerne Justin Baldoni, mais aussi le studio Wayfarer et le producteur James Heath, stipule que le cinéaste a fait appel aux services d’une société de relations publiques avant la première du film, afin d’établir «un plan d’action sophistiqué, coordonnée et généreusement financée» pour répondre aux éventuelles accusations publiques sur son comportement pendant le tournage. Une stratégie qui prévoyait de diffuser des messages sur les réseaux sociaux visant à critiquer le comportement de Blake Lively. 

«M. Baldoni était désespéré à l’idée de supprimer toute mention de son comportement inapproprié, encore moins de harcèlement sexuel, afin de préserver son image public savamment construite le présentant comme un allié de la cause féministe», précise le document. «J’espère que cette plainte permettra de mettre à jour cette techniques de contre-attaques visant à s’en prendre à ceux qui oseraient parler de ces comportements déplacés dans le but de protéger ceux qui auraient pu en être aussi victimes», a déclaré la comédienne dans un communiqué publié par le site du New York Times ce samedi 21 décembre. 

Un document de 80 pages

L’avocat de Justin Baldoni, du producteur James Heath et du studio Wayfarer a, quant à lui, dénoncé les «fausses accusations» proférées par l’ancienne star de la série «Gossip Girl». Celle-ci chercherait à «réparer» sa mauvaise image publique et à masquer son comportement problématique pendant le tournage, et lors de la promotion du film. «Ces propos sont complètement faux, scandaleux, et intentionnellement salaces avec l’intention de blesser et de ressasser la même histoire dans les médias», a-t-il indiqué, selon nos confrères d'Entertainment Weekly. 

Dans la plainte déposée par Blake Lively, qui consiste en un document de 80 pages, sont détaillés les comportements de Justin Baldoni à son encontre, comme la pression qu’il lui aurait imposée pour tourner une scène où elle devait apparaître quasiment nue, au moment où son personnage donne naissance à son enfant, mais aussi l’absence d’un coordinateur d’intimité, ou encore le recrutement à la dernière minute d’un ami personnel du réalisateur pour jouer un médecin dans une scène jugée «invasive et humiliante», où ce dernier se tenait à proximité de ses parties intimes. 

Justin Baldoni est également accusé d’avoir fait des remarques déplacées sur les tenues et le corps de Blake Lively dans un bar devant d’autres membres de l’équipe de tournage et du casting. Il lui aurait également parlé de son addiction au porno, du fait de ne pas toujours avoir eu le consentement de ses partenaires sexuelles, aurait organisé un rendez-vous avec un expert en perte de poids sans son accord, aurait échangé des détails sur sa vie sexuelle, ou encore se serait présenté sans prévenir au moment où elle donnait le sein à son quatrième enfant né en février 2023. 

Un profond traumatisme

La comédienne précise que ses tentatives pour prévenir les ressources humaines et les personnes compétentes dans ce genre de situation sont restées sans suite. Et que Justin Baldoni et ses coaccusés avaient été informés des différents problèmes lors d’une réunion de production, au moment où le tournage était à l’arrêt en raison du mouvement de grève à Hollywood. Une liste de 30 points à changer – parmi lesquels se trouvaient l'arrêt des commentaires de M. Baldoni sur sa vie sexuelle et la nécessité d’avoir un coordinateur d’intimité – avant la reprise du tournage avait été établie par l’ensemble des personnes présentes. 

Enfin, la plainte déposée par Blake Lively souligne le profond traumatisme que ce tournage a provoqué chez elle, tant physiquement que moralement, mais également financièrement, en raison de la mauvaise image dont elle aurait hérité depuis, et qui aurait déteint sur ses affaires. 

«L’impact émotionnel sur Mme Lively a été extrême, la touchant non seulement elle, mais aussi sa famille, ce qui implique son époux (Ryan Reynolds, ndlr) et leurs quatre enfants. Il y a des jours où elle a des difficultés à sortir du lit, et elle préfère souvent ne pas sortir de chez elle. Si elle s’est battue pour maintenir un semblant de normalité dans sa vie publique et dans ses affaires, loin des regards, elle éprouve un sentiment de deuil, de peur, de traumatisme et d’extrême anxiété. Elle présente également des symptômes physiques répétés et douloureux depuis cette expérience. M. Reynolds a, lui aussi, été affecté mentalement, physiquement et professionnellement par la peine ressentie par sa femme et ses enfants. Pire que tout, cependant, est l’impact sur leurs jeunes enfants, qui ont été traumatisés et émotionnellement déracinés d’une manière qui compromet fortement leur bien-être», est-il précisé dans la plainte. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités