Ce qui était une rumeur depuis plus de quarante ans a été confirmé : Dalida et François Mitterrand auraient eu une liaison. Une idylle façon Monroe-Kennedy, à la française, révélée par Orlando, le frère de la chanteuse.
La rumeur ne court plus. Dalida a bel et bien entretenu une relation avec François Mitterrand, qui a gouverné la France durant quatorze ans. Une idylle officialisée par le frère de la chanteuse au sourire enjôleur, après des années à avoir laissé galoper les bruits de couloir.
«Oui, il y a eu quelque chose»
C'est Orlando, le frère de Dalida, qui est passé aux aveux. Invité de Michel Drucker dans «Vivement dimanche !», le producteur de la chanteuse a révélé que cette dernière avait bel et bien entretenu une relation avec François Mitterrand, les deux protagonistes n'ayant jamais rien officialisé de leur vivant. «Oui, il y a eu quelque chose», a déclaré Orlando sur le canapé rouge, une révélation qui contraste avec ces propos de l'an dernier. «Elle a toujours considéré Mitterrand comme un ami, il n’a jamais cessé de la séduire», répétait-il dans les médias. Le frère cadet de la diva a visiblement estimé que le moment était venu de dissiper le flou.
«Autant que ce soit moi qui l’ai vécu qui le dise, plutôt que les fameux biographes qui inventent, qui écrivent tout alors qu’ils ne savent rien et veulent réécrire la vie de Dalida à leur manière», a ajouté le producteur.
Les services secrets craignaient les visites nocturnes de mitterand
À la suite de son élection à la présidence, pour rendre visite discrètement à celle qui était sa maîtresse, le chef de l’État faisait preuve de «tous les culots», selon Orlando. «Il sonnait à n’importe quelle heure. Les services secrets qui étaient avec lui perdaient la tête», ajoute le producteur, confirmant les propos qu'il avait tenus deux ans auparavant : «Il venait sans garde du corps, il traversait la rue qui était toute petite, serrée, il n’y avait pas de lumière du tout. Les services secrets ont dit un jour : 'Il va se faire assassiner'». Et c’est par crainte d'un attentat dans une ruelle sombre qu’un matin, aux aurores, Dalida avait été réveillée par le bruit de travaux dans sa rue, surprise par l'installation d'une rangée de révèrbères.
Une idylle comme une parenthèse dans la vie sentimentale tragique de l'interprète du mythique «Il venait d'avoir 18 ans», marquée par le suicide des trois hommes qui avaient partagé sa vie. Mais l'absence de François Mitterrand aux obsèques de Dalida a laissé un goût amer à Orlando. «Je lui en ai voulu et je lui en voudrai toujours vu l’amitié qu’ils avaient, vu comme Dalida a risqué sa carrière et ses amis pour s’engager vis-à-vis de lui, elle qui ne s’était jamais engagée…», a-t-il déploré.