Le permis de conduire du chanteur Justin Timberlake a été suspendu après son refus de se soumettre à un test d'alcoolémie lors de son arrestation.
Un juge a suspendu le permis de conduire du chanteur Justin Timberlake parce qu'il avait refusé de se soumettre à un test d'alcoolémie après avoir été arrêté pour conduite en état d'ivresse, en juin dernier.
Cette suspension a été prononcée ce vendredi 2 août, lors d'une audience virtuelle organisée dans le cadre du jugement de l'affaire. Il n’a pas été précisément indiqué combien de temps la suspension resterait en vigueur, mais l'avocat de Justin Timberlake, Edward Burke, a déclaré à NBC News qu’elle le serait pendant toute la durée du procès.
A noter que la procédure standard à New York en cas de refus de test d’alcoolémie est une suspension de permis pendant une période pouvant aller jusqu’à un an.
Justin Timberlake a été convoqué à cette audience virtuelle depuis Anvers, en Belgique, où il se produit ce week-end dans le cadre de sa tournée mondiale «Forget Tomorrow». Pour mémoire, la pop star de 43 ans plaide non-coupable de conduite en état d'ivresse.
Etat d'ébriété manifeste pour la police
La star est jugée suite à son arrestation à Sag Harbor, dans l'État de New York, le 18 juin dernier après n'avoir pas marqué de stop à un carrefour et ne pas avoir pu «maintenir» son véhicule sur la «bonne» trajectoire, selon la police.
Selon la plainte pénale, Justin Timberlake aurait déclaré à un policier qu'il n'avait bu qu'un seul martini et qu'il suivait des amis chez eux. Il avait refusé de se soumettre à un test d’alcoolémie pour déterminer son niveau de sobriété, ce qui, selon l'analyste juridique de NBC News Danny Cevallos, «peut être présenté au procès pour établir une preuve de culpabilité».
L'agent de police avait noté dans son rapport une série de comportements suggérant un état d'ébriété, notamment une incapacité à focaliser son attention, un discours ralenti, une démarche instable, des yeux «injectés de sang et vitreux» et une haleine qui sentait l'alcool.
Le 26 juillet, pour la première audience, l’avocat de Justin Timberlake, Edward Burke, avait plaidé seul devant le tribunal en accusant «la police d'avoir fait un nombre d'erreurs très importantes» lors de l'interpellation de l'artiste dans la nuit du 17 au 18 juin : «Justin n'était pas ivre et n'aurait pas dû être interpellé», a-t-il affirmé.
Des propos qui ont provoqué le courroux du juge Carl Irace, qui a déclaré ces commentaires «irresponsables».