Deux propriétés du rappeur Sean «Diddy» Combs, à Los Angeles et à Miami, ont été perquisitionnées simultanément par des agents fédéraux ce lundi 25 mars. Une opération menée dans le cadre d’une enquête fédérale portant sur des soupçons de trafic sexuel.
Une intervention musclée. Selon la chaîne américaine Fox 11 News, deux propriétés du rappeur Sean «Diddy» Combs, situées à Los Angeles et à Miami, ont fait l’objet d’une perquisition ce lundi 25 mars, dans l’après-midi, par des dizaines d'agents fédéraux. Ces derniers sont arrivés armés dans sa villa à Holmby Hills, un quartier huppé de Beverly Hills. Plusieurs personnes ont été filmées avec les mains sur la tête ou menottées, dont les deux fils de P. Diddy, Justin et King Combs.
Homeland Security pulled up to Sean #Diddy Combs' LA home in BearCats. https://t.co/C4YT16Y4OA pic.twitter.com/LS5iBR8lu2
— FOX 11 Los Angeles (@FOXLA) March 26, 2024
Au même moment, une opération similaire était menée dans une de ses résidences à Miami. Selon le site américain TMZ, cette opération a été commanditée par le Département de la sécurité intérieure de New York dans le cadre d’une enquête fédérale portant sur des soupçons de trafic sexuel. Pour le moment, on ne sait pas si d’autres propriétés du rappeur ont fait, elles aussi, l'objet d'une perquisition.
Le rappeur nie les faits
Depuis plusieurs mois, Sean «Diddy» Combs est visé par de nombreuses plaintes, à commencer par son ex-compagne, la chanteuse Cassie, qui l’avait accusé de violences sexuelles et psychologiques en novembre dernier avant que l’affaire ne soit réglée à l’amiable. Deux autres femmes ont profité de la loi levant la prescription au civil pour les victimes de crimes sexuels pour porter plainte contre le rappeur à New York pour des faits remontants aux années 1990. Une troisième femme affirme avoir été violée en réunion en 2003, avec deux de ses associés, alors qu’elle n’était âgée que de 17 ans.
Également accusé de trafic sexuel, P. Diddy a toujours nié les faits qui lui sont reprochés, accusant les plaignantes de vouloir obtenir «un chèque». Le site du New York Times a toutefois précisé qu’une enquête pénale avait été ouverte dans la foulée, et confiée aux procureurs généraux du district sud de New York. De nombreuses auditions de potentiels témoins ont été menées ces derniers mois. Une affaire qui n’est pas sans rappeler celle du chanteur R. Kelly condamné à 30 ans de prison en juin 2022 pour crimes sexuels.