Selon les analyses d’une agence spécialisée, la photographie de la reine Elizabeth II entourée de ses dix petits-enfants, publiée en avril 2023 par les palais de Kensington et Buckingham, a bien été «digitalement retouchée», révèle le site américain du New York Post.
Une confiance érodée. Après le scandale provoqué par la photographie retouchée publiée par Kate Middleton à l’occasion de la Fête des Mères la semaine dernière, le doute sur l’authenticité des contenus partagés par la famille royale sur les réseaux sociaux ne cesse de grimper. Aussi, la banque américaine Getty Images, une agence photographique américaine réputée, a procédé à une vérification minutieuse de l’ensemble des photos émanant des palais de Kensington et de Buckingham, rapporte le site américain du New York Post.
Et ils sont arrivés à la conclusion que le cliché publié le 21 avril 2023, montrant la reine Elizabeth II entourée de ses petits-enfants à l’occasion de son 97e anniversaire, six mois après sa disparition, a bien été «digitalement retouchée à la source». Une mention qui figure désormais dans les informations liées à cette photo.
Today would have been Her Late Majesty Queen Elizabeth’s 97th birthday.
This photograph - showing her with some of her grandchildren and great grandchildren - was taken at Balmoral last summer.
The Princess pic.twitter.com/1FOU4Ne5DX— The Prince and Princess of Wales (@KensingtonRoyal) April 21, 2023
Pas une première
La photo elle-même aurait été prise par Kate Middleton, en août 2022, au château de Balmoral. Selon le site britannique The Guardian, ce n’est pas la première fois que des retouches sur les photos partagées par les comptes officiels de la famille royale, les palais de Kensington et de Buckingham, sont constatées. Mais cela posait moins de problème qu’aujourd’hui, notamment en raison du mystère autour de l’état de santé de la princesse Galles, qui n’a plus été aperçue en public depuis le jour de Noël.
«La confiance est notoirement une chose difficile à reconstruire», atteste James Robinson, fondateur d’une agence spécialisée dans la communication outre-Manche dans The Guardian. Selon lui, un des problèmes majeurs pourrait être de restaurer la confiance chez ceux susceptibles de considérer la presse comme le complice de la famille royale.
«C’est difficile de juger. Je ne pense pas que ce soit le cas, mais il y a un problème si les gens finissent par y croire. On peut s’inquiéter à partir du moment où on constate une grande disparité entre ce que les gens lisent, et ce qu’ils supposent», explique-t-il, soulignant au passage que «l’authenticité» était une des valeurs les plus importantes dans la société numérique actuelle.