Dans son livre autobiographique «Meilleur album» sorti ce jeudi, David Hallyday confie notamment ce qu’il pense de l’exposition consacrée à son père Johnny Hallyday, qui arrive à Paris en décembre.
Il ne pardonnera pas. Le fils du Taulier ne mâche pas ses mots dans son livre autobiographique intitulé «Meilleur album» paru cette semaine. David Hallyday y révèle notamment sans détour ce qu’il pense de l’exposition Johnny Hallyday, laquelle, après une première escale à Bruxelles, s’installera Porte de Versailles à Paris, le 22 décembre prochain.
Photos personnelles, costumes, guitares… Laeticia Hallyday a prêté un grands nombre d’objets ayant appartenu à Johnny pour cette expo, dont l’ambition est de retracer la vie du rocker.
«En parlant d’exploitation commerciale, je pense à une exposition récente à Bruxelles où ont été montrés des objets personnels de mon père. J’ai préféré ne pas m’y rendre. La ligne rouge séparant la vie publique de l’intime et du sacré me semblait franchie. J’aurais eu l’impression de voir devant moi le butin d’un cambriolage», a écrit David Hallyday.
Porte ouverte pour ses deux soeurs
Sans jamais la nommer dans son ouvrage, le chanteur s'en prend clairement à son ancienne belle-mère, à qui il en veut aussi d’avoir médiatisé leurs différends. «Dans ma famille, n’en déplaise à celles et ceux qui ont voulu changer les règles, l’amour et la dignité ont toujours prévalu. J’ai été élevé ainsi [...] Être célèbre, par exemple, n’implique pas de devoir rendre sa vie publique. Or cet épisode (la dispute autour de l'héritage de Johnny Hallyday, ndlr) – à l’évidence absolument privé – a vu triompher un voyeurisme que je n’oublierai pas. Que je ne pardonnerai pas.»
Sur la question des objets personnels qu’il aurait souhaité garder, il a confié : «En vérité, j’aurais bien aimé conserver quelques objets ayant appartenu à mon père, mais, comme on le sait, les choses ne se sont pas passées ainsi», a-t-il confié, faisant une nouvelle fois sans le dire référence aux différends familiaux autour de l'héritage qui ont éclaté à la mort de son père qui l’ont, lui et sa sœur Laura Smet, confrontés à Laeticia Hallyday jusque devant les tribunaux. «Mais tout cela n’est pas grave. Ce qu’il m’a donné de son vivant me suffit. (...) Et de toute façon, je n’ai pas eu le choix. (...) Je ne me lamenterai pas», a-t-il ajouté.
David Hallyday indique ne pas se servir de son livre «pour laver son linge sale» et fait d’ailleurs bien la part des choses en évoquant avec émotion ses rapports avec Jade et Joy, les filles adoptives de Johnny et Laeticia Hallyday.
Âgé de 57 ans, le fils de Sylvie Vartan évoque sa relation avec ses deux jeunes sœurs qui vivent à Los Angeles. «Chacun sait que je ne les ai pas beaucoup vues, mais je voudrais qu’elles soient sûres de l’amour que je leur porte et qui n’est pas une affection de principe», a-t-il dit à nos confrères du Parisien. «Ma porte leur est ouverte ; si un jour elles le veulent, je serai là pour elles. Jade et Joy sont mes sœurs à part entière, sans la moindre nuance». « Les enfants ne sont pas responsables des agissements de leurs parents», a-t-il aussi glissé au cours de cette interview.