Récemment amputé d’une jambe à cause de la récidive d’un cancer, le journaliste sportif Matthieu Lartot, âgé de 43 ans, a ce lundi 24 juillet donné de ses nouvelles, expliquant que l’opération s’était bien passée et qu’il avait très rapidement repris la marche.
Un mois après l’amputation d’une jambe en raison d’une rechute de son cancer, Matthieu Lartot, âgé de 43 ans, dit aller «bien» et même «très bien». «Je sors d’un long tunnel, et là, je vois la lumière. Je suis dans un centre de rééducation spécialisé, je fais mes premiers pas avec ma prothèse depuis quelques jours, je fournis beaucoup d’effort, mais tout va bien. Mes résultats de santé sont très bons depuis quelques semaines, les nouvelles se sont transformées en bonnes nouvelles», a confié le journaliste sportif de France TV au Parisien ce lundi 24 juillet.
«Ma chirurgienne a été extraordinaire, a fait des miracles. Les spécialistes qui me suivaient pensaient que j’aurais un moignon court de 10 cm. Mais elle a réussi à garder 4 cm de plus, ce qui change beaucoup de choses par rapport à l’appareillage et la capacité à marcher avec une prothèse. C’est plus fonctionnel (...) Trois heures après l’opération, j’étais debout à marcher en béquilles. On m’a enlevé les fils au bout de seize jours, j’ai très vite cicatrisé, je suis en avance sur les temps de passage», a-t-il ajouté.
Matthieu Lartot dit s'être «préparé mentalement» au moment de regarder sous le drap après son réveil. «C’était fidèle à ce que j’avais imaginé, explique-t-il, et je n’ai pas eu le temps de gamberger puisqu’on m’a très vite fait marcher avec des béquilles. Je n’étais pas abasourdi, sonné ou coulé psychologiquement, et c’est important, car le mental joue beaucoup».
Ce lundi 24 juillet, il a posté en story une vidéo de lui en train marcher dans la rue avec des béquilles. Le journaliste explique, toujours pour Le Parisien, que l’exercice de la marche, une fois appareillé, a été «convenable» au bout de vingt-quatre heures.
«J’ai été appareillé mardi avec un genou mécanique, mais les prothésistes et les kinés ont été stupéfaits de voir que je marchais convenablement en vingt-quatre heures, a-t-il confié. Depuis vendredi, j’ai un genou électronique plus élaboré qui sera mon genou définitif».